Carla Pugliese |
A l’occasion de la sortie en ligne, sur les plateformes, de son nouvel album, Volvió una noche (une nuit, elle est revenue), vendredi prochain, le 23 février 2024, la compositrice et multi-instrumentiste Carla Pugliese, digne petite-fille de don Osvaldo Pugliese, a rencontré au Teatro Tadron, dans le quartier de Palermo, Pablo Mascareño pour une interview parue ce matin dans La Nación.
Volvió una noche est un disque de cinq morceaux du répertoire, dont ce classique des classiques de Carlos Gardel qu’elle joue sur le bandonéon de Aníbal Troilo, que lui a confié la Academia Nacional del Tango, qui le conserve précieusement comme l’une des plus belles pièces de son musée. Sur (de Troilo), Nostalgía, Uno et La cara de la luna complètent le programme.
Carla Pugliese qui pratique tout dans le tango, danse comprise, s’est d’abord fait connaître comme pianiste et compositrice, comme son grand-père et sa mère, Beba Pugliese. A partir de sa formation en musique classique, elle a peu à peu élargi son éventail professionnel qu’elle a enrichi avec le bandonéon… Plus forte que Piazzolla, qui avait dû abandonner le piano après sa formation à la Cité Internationale des Arts à Paris en 1955 !
Au théâtre Tadron (photo Noelia Marcia Guevara) Cliquez sur les images pour de hautes définitions |
Au cours de l’interview, Carla Pugliese parle de son nouveau disque mais aussi de sa vie professionnelle, et un peu beaucoup de son grand-père, disparu en 1995, dont elle garde de tendres souvenirs.
A lire en espagnol pour découvrir une artiste attachante et accomplie puisqu’elle a su se gagner un prénom. Avec un tel patronyme, ce n’était pas donné au départ même si elle-même ne l’a jamais ressenti comme un handicap. Bien au contraire.
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