|
Jeu de mots habituel à la une de ce journal : "Milei sans loi", dit le gros titre en laissant croire que le président pleure sa défaite parlementaire En fait, il s'est effondré au moment où il touchait de ses propres mains le Mur des Lamentations à Jérusalem. La délégation argentine s'est donnée en spectacle au pied du Mont du Temple pendant la visite officielle parce que ce président pratique la confusion des genres. Il rêve de se convertir au judaïsme Loubavitch dans un pays où les autorités rabbiniques ne reconnaissent aucune conversion et alors que sa vie personnelle est aux antipodes de cette interprétation très rigoriste et fondamentaliste de la religion mosaïque Le gros titre se lit aussi comme : Sans "lei", [ça devient] "Moi, je" (mí en espagnol) Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
La loi Omnibus, qui comptait au
départ 614 articles, dont la constitutionnalité n’est pas
toujours acquise, avait passé le premier barrage de la Chambre des
Députés vendredi. Les parlementaires avaient en effet accepté de
débattre de son contenu article par article. Une lecture qui a
commencé hier avant de s’interrompre dans la journée.
|
"La Patrie Populiste a bloqué les réformes au Congrès", dit le gros titre en haut "Politique et foi" dit le gros titre secondaire sur cette photo un peu plus digne du président argentin Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
|
"Le gouvernement fait marche arrière avec la loi Omnibus et accuse les gouverneurs de trahison", dit le gros titre En-dessous : le président et son rabbin-conseil qu'il a nommé ambassadeur en Israël éclatent tous les deux en sanglots devant le Mur du Temple de Salomon : "Larmes de Mileí et un soutien total à Israël" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
En effet, à cause de manœuvres
partisanes tactiques devant l’absence de majorité requise pour
faire passer le moindre article, la loi quitte l’hémicycle et
retourne en commission où elle va à nouveau être disséquée. Les
opposants espèrent qu’elle va en être vidée de son sens. Les
manifestants, aux alentours du Congrès, en ont dansé de joie tandis
que le président enrageait, là-bas, à Jérusalem, où il fait sa
première visite officielle, où il mélange tout, sa vie
personnelle, ses fantasmes confessionnels et la diplomatie de son
pays, et où il vient d’annoncer qu’il allait déménager
l’ambassade de Tel Aviv à cette « capitale » que le
droit international ne reconnaît pas comme telle.
|
"Dure défaite du gouvernement : la loi Omnibus se casse la figure au Congrès", dit le gros titre En-dessous : L'Ambassade à Jérusalem : un geste diplomatique fort" sur cette photo où le président et son ambassadeur manquent pour le moins de discrétion Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
© Denise Anne Clavilier
Pour aller plus loin :