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Intérieur de la Casa Histórica de Tucumán La salle de réunion du Congrès indépendantiste Le livre d'or semble attendre un président qui ne s'est pas présenté |
En prenant pour prétexte l’épais
brouillard qui règne actuellement sur Buenos Aires et qa prenui aurait
empêché son retour dans la capitale après les célébrations à
Tucumán, tout à l’ouest de l’Argentine, Javier Mileí a renoncé
à se rendre dans la ville qui vit proclamer la déclaration
d’indépendance le 9 juillet 1816. Il a célébré à Buenos Aires,
par un froid de canard, cette deuxième fête nationale argentine.
En réalité, les gouverneurs
avaient presque tous annoncé qu’ils n’assisteraient pas à la
cérémonie que le chef de l’État préside traditionnellement en
personne. Ils entendaient ainsi protesté contre la politique de
Mileí qui refuse de répartir aux provinces leur part de la
trésorerie nationale, une part qui est censé rééquilibrer les
ressources inégales dont elles disposent.
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"Les politiques désertent et ne respectent même pas la Fête de l'Indépendance", gronde le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Or en moins d’un mois, c’est
la troisième fois que Mileí fait la cérémonie buissonnière. Il
ne s’est pas non plus déplacé à Salta le 17 juin pour
l’anniversaire de la mort du général Güemes, un grand héros
populaire de la guerre d’indépendance, ni trois jours plus tard, à
Rosario, lieu où le général Manuel Belgrano a pour la première
fois hissé le drapeau national en 1812 au jour anniversaire de la
mort de celui-ci qui sert de fête du drapeau. Dans les deux cas, il
est de tradition que le président se déplace et préside les deux
cérémonies. Il a présenté des excuses tout aussi invraisemblables
que celles d’hier.
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"Mileí ne s'est pas rendu à Tucumán à cause de la météo et de l'absence des gouverneurs", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
En fait, tout se passe comme s’il avait la trouille de se faire huer…
Pour aller plus loin :