Alors que les élections de mi-mandat auront lieu le 26 octobre prochain, Javier Mileí, sous pression de Trump et des États-Unis qui viennent de le renflouer en pure perte, annonce que s’il gagne les élections, il mettra fin à tout ce qu’il reste de la politique sociale argentine : il promet une loi qui facilite les licenciements et la fin des conventions collectives et des commissions paritaires qui définissent les salaires secteur par secteur.
Il semblerait qu’aucun secteur
économique significatif ne demande de telles réformes du marché du
travail, malgré l’abondance du tout petit patronat en Argentine,
notamment dans le secteur des services et du commerce de proximité.
![]() |
Les chefs d'entreprise réclament au gouvernement des mesures plus dures contre l'évasion [fiscale], dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
De son côté, Clarín, dont la ligne est nettement à droite, titre sur la demande des chefs d’entreprise d’une action résolue du gouvernement contre l’évasion fiscale. Rien à voir avec la réforme du marché du travail !
Pour aller plus loin :
lire l’entrefilet de Página/12 sur les pressions qui s’exercent, dans le camp Mileí, sur la nouvelle tête de liste libertarienne dans la Province de Buenos Aires pour qu’il se rase les cheveux à cause du slogan de la campagne (Si tu veux voter pour Mileí, coche la case de la boule-à-zéro), la tête de liste qui vient de renoncer à sa candidature, José Luis Espert, est en effet connu pour ne pas avoir un poil sur le caillou
lire l’article de Clarín sur la lutte contre l’évasion fiscale.