Leopoldo Brizuela, né à La Plata en 1963, vient
de partir, emporté par un cancer. Sa mort surprend le monde de la
littérature argentin, dont il était l’une des grandes plumes. Qui
plus est, un artiste engagé dans la promotion de la culture et de
l’écriture. Il avait fait beaucoup pour la Biblioteca Nacional
Mariano Moreno, à laquelle il avait fait léguer de nombreux
manuscrits d’auteurs, et animé la Feria del Libro.
Il
avait reçu plusieurs prix, dont celui de Clarín, et il avait la
réputation d’un très bon camarade, dans un monde artistique qui
n’est pas toujours des plus aimables, en Argentine comme ailleurs. Son travail pour faire connaître la littérature écrite par des femmes était reconnu et apprécié de ses pairs.
On
le savait malade mais personne n’attendait une fin si brutale.
Il est veillé dans sa ville natale, où auront lieu ses obsèques.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Clarín