"Entrisme cristiniste", critique La Prensa en une sous la photo de la table centrale du comité national du PJ hier Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Hier, la Cour Suprême a accepté la demande de l’avocat de
Cristina Kirchner qui souhaite que soit réexaminée la nature des
griefs de corruption pour lesquels sa cliente devait passer en
jugement à partir du 21 mai. La majorité s’en étouffe de rage.
C’est pourtant un bon signe car ces juges se situent à droite, une
droite que Mauricio Macri avait pris soin de renforcer grâce aux
deux nominations qu’il avait faites très tôt après sa prise de
fonction.
Cet arrêt de la Cour
reporte sine die l’ouverture du procès de Cristina. La voie est
donc libre pour l’ancienne présidente et actuelle sénatrice pour
se présenter à nouveau à l’élection présidentielle qui se
tiendra en octobre prochain. Or il se trouve précisément que les
sondages sont excellents pour elle, qu’elle jouit d’une grande
popularité comme elle a pu le constater la semaine dernière
lorsqu’avec un grand discours politique et un changement de style, elle a présenté à la Feria del Libro son livre, dont la
première impression s’est épuisée en une seule journée. De
l’autre côté, la cote du président Mauricio Macri descend en
piqué au fur et à mesure que le dollar prend de l’altitude contre
la devise nationale.
"Une requête inattendue de la Cour pourrait freiner l'ouverture du procès contre Cristina", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Hier, Cristina a donc
fait sa réapparition au conseil national du Partido Justicialista,
le parti péroniste, dont elle est issue et avec lequel elle a eu des
hauts et des bas. Tous les journaux sont en alerte. Si elle veut se
présenter, il faut qu’elle se déclare rapidement. En août, se
joueront les PASO, les primaires obligatoires dont elle doit sortir
en tête, au moins à gauche, si elle veut être élue ensuite, avec
ou sans second tour.
Pour en savoir plus :
lire l’article de Página/12 sur la décision judiciaire
lire l’article de Clarín
lire l’article de Página/12 sur le conseil national du PJ