Une du supplément culturel quotidien de Página/12 "Des chansons qui appartiennent à tout le monde" Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Chanteur, pianiste, percussionniste, compositeur, parolier et même acteur, Chico Novarro était tout cela à la fois. Il est décédé hier matin à près de 89 ans après plusieurs alertes de santé. Le moins que l’on puisse dire est qu’il aura marqué la musique populaire en Argentine, puisqu’il a touché à presque tous les genres : le tango, le pop, le jazz, un peu de folklore sans oublier le boléro et la cumbia entre autres rythmes empruntés à la diversité latino-américaine, bref il ne s’est laissé impressionner par aucune limite conventionnelle.
Le choc politique que subit le
pays depuis le début de cette semaine restreint sans aucun doute le
traitement de la nouvelle dans la presse. Sans cela, sa photo ferait
la une de presque tous les quotidiens. Il n’a droit qu’à des
manchettes.
Chico Novarro était le fils d’un
cordonnier juif venu d’Ukraine. Sa mère venait de Roumanie. Il
était né à Santa Fe, dans le nord de l’Argentine, sur les rives
du fleuve Paraná. Bref, une situation plutôt classique pour un
artiste populaire argentin.
La une est consacrée aux échanges entre le candidat arrivé en tête (Mileí) et le FMI En-dessous, : les inondations à La Plata le 17 août Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Il nous laisse plus de 700 chansons et une discographie impressionnante, mais aussi des souvenirs de scène, de théâtre et de télévision à la pelle. De ses quatre enfants, deux ont suivi ses traces et font carrière comme acteurs, Pablo Novak, qui s’est chargé de rendre publique la triste nouvelle, et Julieta Novarro.
Chico Novarro était Ciudadano Ilustre de la Ville de Buenos Aires depuis 2014.
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