En première instance, la justice argentine a ordonné de préserver toute la documentation constituée par la CONADI, une commission nationale de recherche sur l’identité, c’est-à-dire de recherche des enfants volés sous la dictature militaire des années 1970.
L’existence de la CONADI est menacée par l’actuel gouvernement argentin, dominé par des militants anti-droits de l’homme (branche Mileí, le président), et des négationnistes des crimes contre l’humanité commis par les Juntes militaires successives entre 1976 et 1983 (branche Villaruel, la vice-présidente, fille d’un officier complice de la dictature).
Cet arrêt de la justice interdit aux pouvoirs publics d’innover dans le fonds documentaire de l’organisme. La CONADI doit fonctionner comme elle fonctionnait sous le gouvernement précédent. Aucune innovation ni en procédure ni en tri des documents (car ce tri pourrait conduire à la destruction des archives).
Seul Página/12 se fait écho de cette information ce matin, pour ne pas changer.
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