Arrestation du criminel par la police fédérale argentine il y a trois ans (photo AFP) |
Mario Sandoval, un ancien responsable de la police qui a commis des crimes contre l’humanité sous la dernière dictature militaire, a écopé hier d’une peine de prison de 15 ans ferme.
Après la chute du régime, il avait trouvé refuge en France en mentant sur son passé. Il avait même fini par obtenir la nationalité française.
Après une très longue procédure qui a demandé plusieurs années, la justice argentine avait obtenu de la France son extradition puisque les faits qui lui étaient reprochés étaient antérieurs à sa naturalisation, ce qui avait permis à la cour de Cassation de donner son accord à l’opération alors .
Il avait été ramené en Argentine en décembre 2019 et aussitôt incarcéré en vue de son procès.
Seul Página/12 s’intéresse à son sort. C’est donc le seul quotidien aujourd’hui à rendre compte du résultat de ce procès.
Pour aller plus loin :
Ajout du 28 décembre 2022 :
lire
l’interview
que Sophie Thonon, l’avocate française qui s’est battue pour
obtenir la condamnation de Sandoval, a accordée à Página/12