vendredi 9 décembre 2022

Une expo pour clore l’année consacrée aux Malvines [à l’affiche]

Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution


Sí, yo estuve ahí (pour sûr, moi, j’étais là-bas), tel est le titre de l’exposition photographique qui se tient actuellement à la galerie Arte x Arte, Lavalleja 1062, dans le quartier de Villa Crespo.

Les photos de la guerre et de ces îles ont été prises en avril-mai 1982 par vingt-cinq conscrits qui avaient alors une vingtaine d’années. Le parcours prend environ une heure. Pour la plupart de ces appelés, ils foulaient un sol mythique. Tous les Argentins grandissent en effet face à cette carte de géographie, à côté du tableau, laquelle comprend toujours et obligatoirement les îles ultra-découpées de l’archipel fiché au large de la côte patagonienne.

Entrée libre et gratuite jusqu'au 22 décembre prochain.

L’exposition est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 20h et le samedi de 14h à 19h.
Fermée les dimanches et jours fériés (c’est le cas ces jours-ci où l’Argentine fait le pont après l’Immaculée Conception !)

La silhouette si reconnaissable de l'archipel
photographiée par un soldat depuis un avion de transport des troupes

Ce conflit, qui ne s’est jamais réglé, s’est produit il y a quarante ans. A cette occasion, le président a placé cette année sous le sceau de l’archipel. Occupées par la Grande-Bretagne qui a le droit international pour elle malgré la faiblesse de ses arguments juridiques, les Malouines sont considérées comme faisant partie intégrante du territoire national argentin depuis 1810. L’Argentine les a héritées de l’empire colonial espagnol puisque l’archipel avait été donné par le roi de France à son cousin d’Espagne en 1767 et confié par celui-ci à la garde du gouverneur de Buenos Aires puis du vice-roi du Río de la Plata. En 1833, la Royal Navy s’en est emparée sans déclaration de guerre au détriment d’un pays dont le Parlement de Westminster avait reconnu l’indépendance en 1824. En 1863, la souveraineté de droit de l’Argentine sur ces îles a été inscrite dans la constitution du pays.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12 qui l’annonce ce matin en une de son supplément culturel quotidien Cultura & Espectáculos
lire la présentation de la galerie d’exposition.