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Exceptionnellement, eu égard à la gravité de l’actualité politique et sociale en Argentine, je publie plusieurs articles aujourd’hui quand mon habitude sur ce blog est de ne parler que du disparu lorsque le Río de la Plata pleure l’une de ses figures culturelles.
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Jeudi, l’INDEC a publié les chiffres des seuils de pauvreté et d’indigence, calculés à partir de deux paniers, l’un de produits alimentaires et l’autre des mêmes produits complété avec quelques services indispensables, dont les prix sont relevés dans le bassin de Buenos Aires.
Pour le deuxième mois consécutif, les politiques de contrôle et de gel des prix n’ont pas eu l’effet escompté : les deux seuils ont augmenté plus vite que l’inflation mensuelle.
Celle-ci était de 7,7 % pour le mois de mars, ce qui donnait un cumul sur un an déjà supérieur à 100 %.
Or le seuil de pauvreté a augmenté de 8 % et celle de l’indigence de 9 %. Et c’est décidément les plus pauvres qui payent le prix le plus fort dans la crise actuelle.
Ce second rapport du mois est peut-être pour quelque chose dans la décision de ne pas se représenter qu’a annoncé hier soir le président Alberto Fernández.
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
lire le rapport de l’INDEC (téléchargeable gratuitement en format pdf).