lundi 17 avril 2023

Exposition sur les 40 ans de démocratie en Argentine au Congrès [à l’affiche]

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Demain, mardi 18 avril 2023, la Bibloteca del Congreso de la Nación (BCN), une institution culturelle de plus en plus active vis-à-vis du grand public donnant sur Plaza de Congreso, dans le cœur institutionnel de Buenos Aires, inaugurera une exposition consacrée aux quarante ans de la démocratie en Argentine, de retour après la plus sanglante dictature subie par le pays, la dernière dictature militaire, de 1976 à 1983.

Entrée libre et gratuite.

Il y a quelques années, la BCN a commencé à rendre accessible en ligne une partie de son précieux fonds bibliographique, devenant ainsi une source précieuse pour les chercheurs du monde entier, dans plusieurs disciplines de sciences sociales (histoire, économie, droit, sociologie…).

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Les célébrations de ces quarante années devraient culminer le 10 décembre prochain, anniversaire de la prestation de serment du président Raúl Alfonsín (décédé en 2009). Ce jour verra aussi la prestation de serment du nouveau président issu des élections dont le premier tour se sera tenu en octobre et qui a fort peu de chance d’être Alberto Fernández, actuel locataire de la Casa Rosada (1). Inutile de dire que ces festivités seront très largement gâchées par les querelles politiciennes et idéologiques qui minent actuellement le pays.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Clarín
lire la présentation officielle sur le site Internet de la BCN



(1) Les premiers scrutins exécutifs se sont tenus en Patagonie hier et les résultats sont catastrophiques pour la majorité nationale actuelle : dans la province de Neuquén, le parti local soutenu par Cristina Kirchner vient d’être sévèrement battu après 60 ans de règne sur la province au profit d’un candidat gouverneur libéral soutenu par Mauricio Macri (qui a lui-même renoncé à se présenter au niveau fédéral). Dans la province de Río Negro, le gouverneur en place, soutenu par l’aile la plus radicale de la majorité kirchneriste, a sauvé son poste de justesse et devrait donc faire un troisième mandat. Ces provinces ont beau être peu peuplées, donc peu représentatives de la totalité du pays, ce n’en est pas moins un début électoral assez peu auspicieux pour le péronisme de gauche dont se réclament tout ensemble la vice-présidente Cristina Kirchner et le président Alberto Fernández, dans deux sous-camps aujourd’hui opposés.