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Depuis onze ans, grâce à l’initiative d’un prêtre, les paysans de la Puna, les hauts-plateaux andins d’Argentine, se rassemblent vers le 20 juillet pour proposer leurs pommes de terre, un produit très recherché en Argentine, qu’on achète au prix de l’or dans les supermarchés de Buenos Aires et des autres grandes villes de la plaine.
Festival de couleurs, de formes
(sphériques, longues ou biscornues), de tailles (plutôt petites) et
de saveurs.
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Ces pommes de terre viennent de petites exploitations familiales, souvent tenues par des Amérindiens. A plus de 3000 mètres d’altitude. Elles arrivent au village de El Alfarcito, dans la province de Salta, à dos de mules et d’ânes pour s’étaler sur les tables abritées du soleil sous de grandes voiles de tissu.
A faire cuire à la vapeur, à l’eau ou sous la braise. La fête proposait comme d’habitude de multiples stands artisanaux de dégustation des meilleures spécialités locales, dans une optique de développement économique durable et ultra-local.
Des spectacles et des récitals
ont accompagné la manifestation dans le décor intemporel de ce
petit village montagnard.
Photo Carlos Figueroa Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Commencée sur les 10 h. du matin, la fête s’est conclue le soir par une grand-messe d’action de grâces dans la plus pure tradition locale de syncrétisme entre la religion catholique et le culte de la Pachamama, la grande déesse-mère porteuse de fécondité qu’honorent les peuples premiers partout dans les Andes tropicales et subtropicales.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
lire
l’entrefilet
de Nuevo
Diario de Salta