jeudi 6 juillet 2023

Une odeur âcre entoure le candidat de l’extrême-droite [Actu]

"A l'encan" dit le gros titre
sur une photo de l'affreux grimaçant
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Hier, un scandale a explosé dans la campagne électorale en Argentine.

Javier Milei, candidat libertaire d’extrême-droite, qui s’est fait connaître par sa vulgarité et sa violence verbale (sans parler de celle de ses propositions), est accusé d’avoir vendu les candidatures de son parti aux différents scrutins qui se joueront en octobre : municipales (maires et assemblées délibératives, provinciales (gouverneur et parlements locaux) et nationales (président et congrès).

Les sommes demandées aux futurs candidats pour l’attribution d’une investiture sont très élevées. Milei se défend en prétendant qu’il s’agit en fait de financer la campagne, chaque candidat le faisant sur ses fonds propres, ce qui n’est pas l’usage en Argentine. Mais déjà quelques investis semblent avouer qu’il y a bien eu dans l’organisation de cette campagne des pratiques pas très claires.

Or Milei était jusqu’à présent le seul candidat à droite dont la courbe des intentions de vote était continûment ascendante depuis environ cinq ans, depuis qu’il a surgi dans le paysage politique national comme sorti de nulle part, avec ses propos orduriers et ses vérités alternatives à la Trump.

Milei vient de déclarer qu’il se portait en justice, au pénal, contre ceux qui, d’après lui, le diffameraient. Cependant de nouvelles fuites viennent accréditer le caractère sordide de son système.

Voilà la campagne relancée sur des effluves assez peu agréables, pour dire le moins.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

hier
lire l’article de Página/12, qui faisait sa une sur le sujet
aujourd’hui