"Le peuple argentin décide de ne pas oublier", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
L’homme qui a récupéré son identité de naissance hier est né pendant la détention illégale de sa mère, Cristina Navajas de Santucho. Son identité n’a toutefois pas été révélée lors de la conférence de presse tenue par l’association Abuelas de Plaza de Mayo à l’Espace de la Mémoire dans l’ancien campus de l’école de mécanique de la Marine, à Palermo.
Son père, Julio Santucho, était présent, avec ses enfants qui ont pris la suite de la grand-mère maternelle, Nélida Gómez de Navajas, décédée il y a onze ans.
L’homme va prendre bientôt contact avec sa famille nombreuse, une famille paternelle de militants révolutionnaires qui a payé un très lourd tribut à la dictature. Plusieurs personnes dans ses rangs ont disparu, assassinés par le régime qui a fait place à l’actuelle démocratie il y a tout juste quarante ans.
Pour aller plus loin :
Comme d’habitude, c’est Página/12 qui fait le plus de bruit autour de l’événement, tout en continuant à tourner le dos à l’Ukraine, où une tragédie similaire est en train de se produire, et à plus grande échelle encore semble-t-il. L’édition du jour continue de gober et de régurgiter la propagande poutinienne.
Mise à jour du 8 août
2023 :
lire dans Página/12
cette
interview de Julio Santucho,
le père du petit-fils n° 133, qui a retrouvé son enfant il y a
quelques jours après quarante-six ans à le rechercher.