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Página/12 analyse ainsi
une nouvelle interview factice que Mileí a accordée lundi pour
tenter de se disculper dans le scandale de l’escroquerie à la
monnaie cryptée : « Tu verras, tout ça c’est mensonges
et compagnie » Verás que todo es mentira.
Une
citation du refrain de Cambalache (1), le chef
d’œuvre de Enrique Santos Discépolo, auteur et compositeur
anarchiste et presque nihiliste avant de plonger dans la militance
péroniste, qui a créé une bonne partie du répertoire du
tango-canción de la première moitié du 20e siècle.
Dans Cambalache, Discépolo décrit le chaos moral et social dans
lequel la société argentine a sombré pendant la Grande Dépression.
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Comment-en-est-on-arrivé-làland Dessin de Miguel Rep pour Página/12 lundi dernier Une question qui vaut aussi pour la majorité des citoyens des Etats-Unis Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Le scandale suit son chemin : des instructions pénales sont ouvertes en Argentine et aux États-Unis qui pourraient l’impliquer comme instigateur ou complice de l’escroquerie qui a ruiné de très nombreux épargnants.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
(1) Cambalache fait partie des chansons que j’ai traduites dans mon ouvrage intitulé Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru aux Editions du Jasmin et disponible en commande dans toutes les bonnes librairies et sur le site de l’éditeur.