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lundi 1 septembre 2025

Demain, remise des Premios Tagini pour des travaux discographiques [à l’affiche]

Gazette du Prix Tagini édition 2025
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Demain mardi 2 septembre 2025, la Academia Nacional del Tango remettra à différents artistes ses prix Tagini qui récompensent chaque année disques et activité des studios d’enregistrement.

Cette année, quatre personnes sont distinguées, la chanteuse Vanina Tagini, dont un aïeul a donné son nom à ces prix, le joueur d’harmonica Franco Luciani, l’ingénieur du son Oscar Gímenez, des studios CBS et le producteur Hugo Casal de la maison EMI-Odeón. Des prix d’honneur seront également remis ce soir-là, en ce jour où l’Argentine célèbre la phonographie nationale.

Affiche de la soirée
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Rendez-vous au siège de l’institution, Avenida de Mayo 833, au premier étage, à 18h.

Entrée libre et gratuite comme d’habitude.

© Denise Anne Clavilier

lundi 30 juin 2025

Ce soir, Gobbi de Oro à Walter Piazza [à l’affiche]

Jolie photo de Walter Piazza (à droite) avec Horacio Ferrer
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Ce soir, la Academia Nacional del Tango fête ses 35 ans d’existence. Elle a été fondée par le poète et essayiste Horacio Ferrer et une poignée d’autres personnes le 28 juin 1990 au sous-sol du Gran Café Tortoni, au-dessus duquel elle a maintenant un magnifique siège sur trois étages dans un ancien hôtel particulier alvearien de la capitale argentine, baptisé par Horacio Ferrer Palacio Carlos Gardel.

A cette occasion, le Plenario de ce soir, lundi 30 juin 2025, à 18h, l’un de ces co-fondateurs, Walter Piazza, se verra remettre le Gobbi de Oro, une distinction créée par Horacio Ferrer pour les grands représentants du genre.

Or, depuis le début, fidèle au poste, Walter est la véritable cheville ouvrière de l’institution. Les deux présidents successifs, Horacio Ferrer, jusqu’à sa mort en 2014, puis Gabriel Soria, aujourd’hui, et nous aussi, les académiciens correspondants dans le monde entier, savons pouvoir nous appuyer sur lui en tout temps et en toutes circonstances. C’est lui qui fait marcher toute la maison. Il y met une discrétion à toute épreuve et une rondeur, une bonhomie, une chaleur humaine et une cordialité tout à fait contagieuses ! Pour moi, personnellement, il est un véritable ami depuis 2007 et je suis donc très heureuse de cet honneur qui lui sera fait ce soir.

Walter est un puits de science sur le tango, il en connaît l’histoire jusqu’au moindre détail et il a un vécu d’une richesse exceptionnelle dans tout le milieu et toutes les disciplines du genre. Qui plus est, c’est un ami loyal !

Bravo à lui.



La chaîne de télé locale de Pehuajo, sa ville natale, au nord-ouest de la Province de Buenos Aires (45 000 hab.), l’a fièrement interviewé à cette occasion. Le petit entretien, joliment mis en scène dans les locaux du Museo Mundial del Tango, au premier étage du Palais Carlos Gardel, est disponible sur la chaîne You Tube de Noticias Pehuajo (ci-dessus).

© Denise Anne Clavilier

Entrée libre et gratuite, avenida de Mayo, 83 (juste à côté du Tortoni qui occupe le rez-de-chaussée), premier étage.

lundi 28 avril 2025

Ce soir, un Plenario avec une petite pensée pour François [à l’affiche]


Ce soir, lundi 28 avril 2025, à 18h30, au siège de la Academia Nacional del Tango, se tiendra le deuxième Plenario de l’année. Il sera consacré à la présentation d’un ouvrage écrit par un académicien correspondant en Espagne et installé dans la Communauté de Valencia, sur la Costa Blanca.

Comme il est d’usage, le tango rituel qui ponctue chacune de ces soirées gratuites et ouvertes à tout le monde sera San José de Flores, par Osvaldo Pugliese et son orchestre (1). Ce tango a été choisi parce qu’il évoque Flores, le quartier où le pape François a passé son enfance et la basilique mineure, San José, où il a reçu sa vocation. Il est question au gouvernement de la Ville de donner rebaptiser du nom du pape récemment disparu la station de métro San José de Flores qui débouche au pied de cette grande église de style baroque.

Peu après son élection, François avait fait parvenir à la Academia Nacional del Tango des petits souvenirs qu’on vent dans les magasins touristiques du Vatican : des petites reproductions de la basilique Saint-Pierre avec les deux bras du Bernin. J’en avais vu une sur le bureau de Horacio Ferrer et sur les bureaux de plusieurs permanents au premier étage. Chacun avait eu son petit presse-papier de la part de l’ancien archevêque exilé à Rome…

© Denise Anne Clavilier



(1) San José de Flores fait partie du corpus de tangos classiques et modernes que j’ai rassemblés et traduits dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, disponible aux Éditions du Jasmin.

lundi 14 avril 2025

La Academia Nacional del Tango reprend ses activités publiques [à l’affiche]


La Academia Nacional del Tango reprend, ce soir, lundi 14 avril 2025 à 18h, ses activités gratuites ouvertes au public, les Plenarios du lundi soir, deux fois par mois, avec une remise de récompense à Enrique Lannoo, à l’occasion de ses quatre-vingt-cinq ans.

Les Plenarios sont des soirées ouvertes à tous, qui mélangent un temps d’échange entre l’invité principal (ou les invités principaux) et un temps d’expression artistique, musique ou danse dans la plupart des cas. Ce soir, ce sera de la musique.

Ouverture de la soirée à 18h, au premier étage du Palacio Carlos Gardel, siège de l’institution, avenida de Mayo 833. Entrée libre et gratuite.

Actuellement, en Argentine, l’inquiétude règne dans les institutions culturelles à cause des baisses draconiennes des budgets publics et des rumeurs de fermeture qui circulent dans le climat d’incertitude et d’angoisse qui domine tout le pays et qui semble s’être alourdi encore depuis l’arrivée de Trump au pouvoir avec ses décisions destructrices à l’emporte-pièce.

© Denise Anne Clavilier

lundi 3 février 2025

Immense succès de la Marche fédérale de la Fierté anti-fasciste et anti-raciste de samedi [Act

"Une avalanche contre la haine", dit le gros titre
sur cette photo de la foule arrivant sur Plaza de Mayo
depuis la Diagonal Sur.
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Une manifestation contre les propos homophobes, misogynes et très violents envers toute pensée de gauche que le président Mileí avait prononcés à Davos en janvier s’est tenue dans toutes les grandes (et pas si grandes) villes d’Argentine samedi dernier, à l’appel des organisations LGTBQI+ et féministes auquel se sont joints les syndicats et des partis politiques de gauche ainsi que plusieurs évêques, dont celui de Buenos Aires et celui de Mendoza, effarés par la violence gratuite du chef de l’État contre une partie de ses concitoyens et les résultats sociaux de sa politique économique désastreuse.

"Antifascisme trompeur", dit le titre secondaire
sur cette photo de manifestants devant la Casa Rosada
qui se trouve tout au fond de la Plaza de Mayo
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La manifestation a rassemblé des citoyens de toute obédience qui a noyé les grands axes urbains des parcours un peu partout dans la pays. Elle a été particulièrement spectaculaire à Buenos Aires, à Rosario et à Córdoba, ainsi que dans plusieurs villes à l’étranger comme à Rome devant le Colisée ou Paris sur le parvis du Centre Beaubourg.

Clarín choisit de décaler les enjeux sur cette provocation
"Marche massive contre Mileí, avec l'appui des kirchneristes
et de la gauche", dit le gros titre
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Les photos font foi de ce succès. La presse de droite a cependant insisté sur le caractère homosexuel de la manifestation tandis que Página/12 met l’accent sur les enjeux politiques universels : la défense des droits de l’homme et de la liberté individuelle que l’État a le devoir constitutionnel de protéger alors qu’actuellement le gouvernement argentin s’efforce de les détruire.

"Et dans la rue, au coude à coude, nous sommes
beaucoup plus que deux" dit le gros titre
de l'édition de Página/12 à Rosario
En arrière-plan, on reconnaît l'emblématique
Monument au Drapeau, en souvenir de la création
du drapeau argentin par Manuel Belgrano en 1812
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Le président, très clairement désavoué, s’efforce depuis hier de faire croire que ses propos de Davos ont été détournés et que jamais il n’a insulté personne. Seuls les fanatiques peuvent y croire. Les propos sont disponibles sur Internet en format texte et vidéo.

Pas de gros titre sur la manifestation.
Seulement cette photo de la foule
au débouché de Avenida de Mayo sur Avenida del 9 de Julio
Le gros titre dit : "Le gouvernement n'est plus sûr
de supprimer le féminicide : [cette mesure] jouerait
en faveur de 300 condamnés"
C'est malin !
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Par ailleurs, le rapport des politiques de Vérité, de Justice et de Réparation de l’ONU rend publique son inquiétude sur la situation en Argentine sous le gouvernement Mileí-Villaruel, tous deux assez favorables à la réhabilitation de la dictature militaire des années 1970.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article d’aujourd’hui de Página/12
lire l’article de Página/12 sur les inquiétudes du rapporteur de l’ONU

jeudi 19 septembre 2024

Festival Osvaldo Ruggiero en ligne et en public [à l’affiche]

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Ce soir, jeudi 19 septembre 2024, commence à Buenos Aires le deuxième festival Osvaldo Ruggiero consacré au bandonéon. L’événement porte le nom d’un des plus célèbres bandonéonistes de l’orchestre de Osvaldo Pugliese (1905-1995).

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La Fábrica Argentina de Tango a ouvert les festivités hier soir sur sa chaîne Youtube (tango.fabrica) tandis que ce soir et demain, tout le monde est invité à venir écouter les artistes à la Academia Nacional del Tango, sur Avenida de Mayo, dans le quartier de San Nicolás.

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Samedi, on change de lieu : concert au CAFF, au milieu de l’Abasto, le quartier de Gardel et de Troilo !

© Denise Anne Clavilier

samedi 14 septembre 2024

Un Plenario consacré aux apports africains au tango [à l’affiche]

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Lundi prochain, le 16 septembre 2024, à 18h, dans les locaux de la Academia Nacional del Tango, présentation d’un ouvrage de recherche sur l’histoire musicale et chorégraphique du tango : Las Rutas afro en el Tango.

L’ouvrage relève d’une démarche anti-raciste, qui est la très bienvenue dans l’Argentine où Mileí fait régner une atmosphère toxique dans ces domaines : racisme, xénophobie, machisme.

Ce livre aurait fait plaisir à Alorsa auquel ses amis rendent hommage ce soir à La Plata.

Comme toujours, la soirée est ouverte à tous et l’entrée est gratuite.

© Denise Anne Clavilier

samedi 4 novembre 2023

Ce week-end, 6e Festival porteño de Fado et de Tango à la ANT et au CAFF [à l’affiche]

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Ce week-end, en fin de journée, ce samedi 4 novembre 2023, rendez-vous à la Academia Nacional del Tango, Avenida de Mayo 833, 1er étage, pour la première soirée du Festival porteño de Fado y de Tango que parraine l’ambassade du Portugal en Argentine.


Au programme, une conférence (ci-dessus) sur les deux genres et leurs deux personnalités emblématiques, Amália Rodrigues et Carlos Gardel, que donnera Gabriel Soria qui cumule les missions de président de la Academia Nacional del Tango et de directeur du Museo Casa Carlos Gardel, situé dans le quartier de Abasto, à Buenos Aires. L’Ambassadeur portugais sera présent.


Demain, le festival déménage dans ce même quartier, un peu au nord, au Club Atlético Fernández Fierro (CAFF), Sánchez de Bustamante 772, avec un important programme musical à partir de 20h (ouverture des portes à 19h). Six artistes et groupes se succéderont sur la scène de cette salle typique du tango coopératif et populaire. Parmi eux, la pionnière du dialogue entre les deux genres, Karina Beorlegui, qui présentera son dernier disque en date, intitulé Encuentro Amália-Gardel.

L’entrée est libre et gratuite dans les deux cas, dans la limite des places disponibles.


© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lundi 7 août 2023

Hommage ce soir à Jorge Palacios Faruk à la Academia Nacional del Tango [à l’affiche]

"Ah, le swing que j'ai avec le mate !"
un dessin typique de Faruk et de son trait si reconnaissable


Ce soir, vendredi 7 août 2023, à 19h, la Academia Nacional del Tango rend hommage à un dessinateur et essayiste, parolier et grand maître de l’humour, Jorge Palacios, dit Faruk, qui fut son vice-président.

Faruk est mort en 2006 à l’âge de 80 ans.

Son ami, le poète tanguero Luis Alposta, sera là pour lui rendre un hommage dont vous pouvez avoir une idée en lisant cette entrée dans son blog, Mosaicos Porteños, au lendemain de la disparition de l’humoriste.

La soirée sera dirigée par Tito Rivadeneíra, académicien en titre.

"Paloma par Picasso",
un pastiche du grand peintre espagnol signé Faruk


Cette activité se tiendra comme toujours dans le Salon de los Angelitos Horacio Ferrer, au premier étage du Palacio Carlos Gardel, avenida de Mayo 833.

Entée libre et gratuite comme toujours pour le Plenario du 1er et 3e lundi de chaque mois entre avril et novembre.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Luis Alposta dans son blog, Mosaicos Porteños.

jeudi 6 juillet 2023

Un concert pour fêter les cent ans du palais Barolo à Buenos Aires [à l’affiche]

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Demain, vendredi 7 juillet 2023, à 19 h, un concert gratuit marquera les cent ans du Palacio Barolo, qui fut considéré en son temps comme le premier gratte-ciel de Buenos Aires, une ville qui s’est longtemps contentée de maisons individuelles et d’immeubles qui n’excédaient pas trois niveaux. La ville dispose en effet de toute la pampa pour s’étaler à son aise…

La coupole vue du rez-de-chaussée
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Pourtant au cours de la Première guerre mondiale, deux immigrants italiens aux patrimoines généreux s’inquiétaient de la tournure des événements dans la mère-patrie. Il leur vint ainsi l’idée de bâtir dans leur nouvelle cité un bâtiment luxueux et imposant qui pourrait, si les choses tournaient mal en Italie, accueillir les cendres de Dante, le grand poète national. Ils choisirent un emplacement sur la plus symbolique des avenues de la capitale fédérale, Avenida de Mayo, qui relie Plaza de Mayo et Plaza del Congreso, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

La même chose vue d'en haut
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Aujourd’hui, ce palais grandiose, dont la tour centrale est l’un des must de l’avenue, abrite des bureaux aux étages et une galerie commerçante au rez-de-chaussée. Il est l’un des joyaux patrimoniaux et touristiques de la capitale argentine et se visite grâce à ses ascenseurs conservés dans leur jus. Au sommet, on jouit d’une des plus belles vues sur la ville et en particulier sur le quartier du Congrès, dont la coupole imposante, imitant celle de Washington, se dresse à deux pas de là. Son architecture propose mille et une allusions à l’œuvre du poète immortel.


La magnifique lanterne au sommet de la tour centrale
avec coucher de soleil en prime
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A voir lorsqu’on est à Buenos Aires.

Le concert se tiendra au rez-de-chaussée.

Entrée libre et gratuite, sans limites de place.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :


Ajout du 7 juillet 2023 :
lire cet entrefilet de Página/12


Mise à jour du 7 août 2023 :
lire ce reportage de Página/12 sur la visite du bâtiment

samedi 11 février 2023

Buenos Aires : les deux derniers week-end du carnaval [à l’affiche]

Photo Ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires


A Buenos Aires, depuis quelques années, le carnaval se tient tous les week-ends du mois de février jusqu’aux deux jours fériés que sont le Lundi et le Mardi Gras.

Le carnaval monte donc en intensité ce samedi et ce dimanche avant le bouquet final depuis samedi prochain jusqu’au 21 février.

Dans tous les quartiers, existe un programme de manifestations diverses et variées avec défilé festif, bal et concert, le tout animé par les nombreuses murgas locales qui passent toute l’année à préparer l’événement.

Un précédent Mardi Gras sur Avenida de Mayo
Photo Ville Autonome de Buenos Aires

A Mardi Gras, le grand rendez-vous est donné traditionnellement sur Avenida de Mayo où la Ville met toute la gomme, avec estrade, DJ et autres animateurs…

Un événement coloré, joyeux et arrosé !

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12, qui donne la priorité de l’info culturelle à la disparition du réalisateur espagnol Carlos Saura
visiter les pages cosacrées au carnaval sur le portail Internet du ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires.

mercredi 26 octobre 2022

Le Congrès du Tango reprend du service à la Academia [à l’affiche]



Aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, la Academia Nacional del Tango se retrouve en congrès à partir de 13 h 30 après deux ans sans activité et une reprise très difficile sur tous les plans. L'inauguration stricto-sensu aura lieu à 15 h.

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Au programme de cette rencontre qui occupera quatre jours, jusqu’à samedi soir, des échanges sur le tango et son rapport à l’époque contemporaine : interprétation, réinterprétation, caractère intemporel des œuvres du répertoire.

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La plupart des intervenants sont argentins et participeront en présentiel au Palacio Carlos Gardel. Une table-ronde en visioconférence ouvrira les festivités cet après-midi.

Un concert couronnera cette rencontre qui permet à l’institution de se remettre en chemin.

Les interventions seront disponibles sur la page Facebook de l’ANT avec retransmission en direct (encore cinq heures de décalage horaire jusqu’à dimanche matin. Attention : en Europe, on passe à l’heure d’hiver dans la nuit de samedi à dimanche. Dimanche, il n'y aura plus que quatre heures de décalage).

Comme d’habitude, la manifestation se tient au siège de l’institution, avenida de Mayo 833, au premier étage.

© Denise Anne Clavilier

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lundi 3 octobre 2022

Ce soir, la Academia Nacional del Tango remet ses trois premiers prix Tagini [à l’affiche]

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Ce soir, lundi 3 octobre 2022, au cours du Plenario qui se tient chaque premier lundi du mois d’avril à décembre, la Academia Nacional del Tango distinguera deux artistes, la grande chanteuse Susana Rinaldi (née en 1935) et le guitariste Horacio Malvicino (né en 1929), qui a joué dans les formations de Astor Piazzolla, et un inventeur, Fernando Crudo, qui a conçu un système d’enregistrement sonore grâce à une lecture optique d’une partition, invention qui n’a pas pu accéder à la phase d’industrialisation mais qui n’en reste pas moins un apport technologique au monde de la phonographie nationale, auquel est consacré ce nouveau Prix Tagini, remis par l’académie.

Ce Plenario se tiendra comme d’habitude à partir de 19h30, au salon d’honneur de la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, premier étage (au-dessus du Gran Café Tortoni).

Entrée libre et gratuite.

© Denise Anne Clavilier

jeudi 25 août 2022

Soirée d’hommage ce soir à la Academia Nacional del Tango [à l’affiche]


Ce soir, jeudi 25 août 2022, à 19h, la Academia Nacional del Tango se mettra sur son 31 pour fêter deux artistes du tango qui vivent à l’étranger.

Le bandonéoniste et compositeur Daniel Binelli recevra le prix Gobbi de Oro pour l’ensemble de son travail.

La pianiste et cheffe d’orchestre Polly Ferman se verra décerner le titre de Académica Correspondiente en Valencia, pour le travail qu’elle mène en Espagne, où elle s’est établie.

Comme d’habitude, l’entrée est libre et gratuite, au siège de l’institution, Avenida de Mayo 833.

© Denise Anne Clavilier


dimanche 21 août 2022

Le tango de Neuquén arrive au Palacio Carlos Gardel [à l’affiche]

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Demain, lundi 22 août 2022, le second Plenario de la Academia Nacional del Tango accueillera la Orquesta de Tango del Neuquén, une des provinces argentines qui forment la Patagonie.

Le concert est prévu à 19 h, comme toujours au premier étage du siège de l’institution, situé avenida de Mayo au numéro 833, juste à côté et au-dessus du Gran Café Tortoni.

Entrée libre et gratuite, comme toujours.

© Denise Anne Clavilier

lundi 1 août 2022

Angel Villoldo à l’affiche de la Academia Nacional del Tango ce soir [à l’affiche]

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Dans le cadre de ses activités traditionnelles du premier et troisième lundi du mois, la Academia Nacional del Tango propose ce soir, 1er août 2022, à 19h, la présentation d’un nouveau travail de recherche sur le « père du tango », le payador et compositeur Angel Villoldo, ses textes et ses partitions inédits entre 1905 et 1914, c’est-à-dire juste avant que Pascual Contursi s’empare de Lita, un « tube de l’été » du compositeur Samuel Castriota, pour lui donner des paroles et créer ainsi ce qui passe pour le premier tango-canción de niveau littéraire, Mi noche triste, aussitôt créé par Carlos Gardel dans l’un des récitals qu’il donnait en 1916 dans un grand restaurant à la mode qui a disparu depuis longtemps.

La soirée est confiée à Tito Rivadeinera, qui sera accompagné comme d’habitude par d’autres tangologues distingués sur l’estrada. La partie artistique de la soirée est confiée au trio formé par le guitariste Sebastián Colavecchia, la soprano Yemina Alberti et la pianiste japonaise d’Osaka installée à Buenos Aires depuis 2013, Shino Ohnaga (une musicienne passée à la meilleure école qui soit, la Orquesta-Escuela de Tango Emilio Balcarce).

Entrée libre et gratuite au 1er étage du Palacio Carlos Gardel, Avenida de Mayo 833, au-dessus du Gran Café Tortoni.

© Denise Anne Clavilier

samedi 12 mars 2022

Un autre bout du patrimoine qui s’envole [Actu]

Le hall d'entrée du Castelar du temps où l'hôtel fonctionnait encore


C’est un grand hôtel de la Avenida de Mayo qui a fermé ses portes il y a déjà quelque temps : le Castelar, un des plus beaux bâtiments de l’avenue qui relie les palais présidentiel, sur Plaza de Mayo, et parlementaire, sur Plaza del Congreso.

L’hôtel ne recevra plus de touristes ni d’hommes d’affaires dans ses chambres luxueuses ni de fêtes mondaines dans ses magnifiques salons. Il devrait être découpé en appartements et transformé en immeuble résidentiel, comme le permet la législation à Buenos Aires.

Encore un bout du patrimoine portègne dont le covid et les restrictions de déplacements qui l’ont accompagné auront eu raison. Un crève-cœur.

Dans cet hôtel, le poète espagnol Federico García Lorca résida lors d’un séjour à Buenos Aires, pendant l’été 1933-1934, six mois pendant lesquels le poète marqua ses homologues portègnes, en particulier ceux qui étaient alors en train de créer ce qui est aujourd’hui le répertoire classique du tango.

La façade de l'établissement tel que je l'ai vu en août 2007

Propriété d’un immigrant espagnol, l’hôtel Castelar portait le nom d’un écrivain et homme politique de la première République espagnole, Emilio Castelar y Ripol (1832-1899). C’est un des rares immeubles dans toit-terrasse. Désormais, il est en vente…

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

dimanche 6 mars 2022

Retour du carnaval sur Avenida de Mayo – Article n° 6900 [à l’affiche]


Le 23 février, après deux ans de pandémie et de restrictions sanitaires de tous ordres, le carnaval a repris les rues de Buenos Aires avec ses cortèges de murgas, ces groupes exubérants de carnavaleux chamarrés, danseurs et musiciens. Les tragiques événements qui ensanglantent l’Europe depuis cette même date m’ont détournée d’en parler en son temps.

Ce soir, c’est le défilé final qui retrouvera son parcours traditionnel sur Avenida de Mayo, un parcours qu’il avait abandonné au cours des dernières éditions qui se sont tenus avant le covid. Les habitants et les habitués du secteur réprouvaient ce déploiement populaire.

Ce sera la grande fête de la rentrée sur une artère qui aura énormément souffert de la crise sanitaire. Des librairies et des cafés iconiques ont fermé définitivement leurs portes, faute de clients pendant les différents confinements et la disposition géographique qui rendait impraticable le click and collect alors que tout le monde ou presque était en télétravail avec une quasi-interdiction de sortir de chez soi. C’est donc à une débauche de couleurs et de propositions tant artistiques que gastronomiques que la plus célèbre et la plus institutionnelle des avenues de Buenos Aires se prépare pour ce soir, entre le Congrès et le palais présidentiel.

Espérons que cette page sanitaire est effectivement tournée même si l’Argentine n’est pas encore sortie d’embarras pour autant. D’abord parce qu’elle doit définitivement ratifier la restructuration de sa gigantesque dette auprès du FMI (l’accord doit être présenté au Congrès dans les jours qui viennent et les débats s’annoncent houleux). Ensuite parce que les conséquences de la guerre en Ukraine se font déjà sentir jusqu’en Amérique du Sud. En Argentine aussi, en effet, le prix de la farine et du pain, déjà affecté par l’inflation locale (autour de 50 % par an), atteint d’ores et déjà de nouveaux sommets et donne des signes de pénurie ici et là.


Ce qui montre bien l’absurdité du commerce mondial tel qu’il s’organise désormais : l’Argentine est ou du moins elle a été l’un des greniers à blé de la planète, avant que le soja transgénique, plus rentable, n’envahisse champs et prairies, faisant reculer la culture des céréales et l’élevage extensif de bovins. La guerre à nos portes met à présent en évidence sa dépendance frumentaire d’un pays aussi lointain que l’Ukraine !

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
lire l’article de El Planeta Urbano, le magazine de l’actualité portègne du même groupe médiatique, Octubre.

vendredi 19 février 2021

Triste fin pour La Continental sur Avenida de Mayo [Actu]

La façade de la Continental aujourd'hui
(au premier plan, la rue San José.
En profondeur : avenida de Mayo)
Photo Emmanuel Fernández pour Clarín


Avant-hier, les 40 salariés d’une célèbre pizzeria de Avenida de Mayo, La Continental, ont trouvé porte close. Le propriétaire de la chaîne (une vingtaine de restaurants dans Buenos Aires) avait mis la clé sous la porte sans prendre la peine de les avertir. Devant cette démonstration de violence sociale, les langues se délient et l’on apprend que la pizzeria a été fort mal dirigée au cours de cette terrible année de pandémie : salaires payés au lance-pierre depuis 10 mois et violence verbale, associée à des menaces, contre tout le monde et à tout propos de la part du patron.

C’est la crise sanitaire qui a eu raison de l’établissement (et sans doute des bonnes manières du maître des lieux) malgré les mesures d’accompagnement des entreprises que le gouvernement a mises en œuvre depuis environ un an.

D’après la confédération des pizzerias et comptoirs à empanadas, environ 15 % des restaurants de ce secteur ont déjà baissé le rideau. Lorsque je pourrai retourner à Buenos Aires, je vais avoir du mal à reconnaître la ville !

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :