Dans la suite d’un premier article sur quelques spectacles prévus en août, voici un nouveau pêle-mêle de tango (avec un soupçon de fado et de folklore en prime ce week-end).
Demain soir, mercredi 5 août 2009 :
Au CAFF, la Orquesta Típica Fernández Fierro à 23h, rue Sánchez de Bustamante, 764 dans le quartier de l’Abasto (30 $ à une table, 20$ autrement)
Au CCC Floreal Gorini, Corrientes 1543, la Orquesta Típica Imperial avec la chanteuse Analia Sirio.
Samedi soir :
Au CAFF, une nouvelle soirée mêlant le fado et le tango, avec un présentateur de luxe, Luis Alposta, à 22h.
Au Palacio El Victorial, Piedras 720, le groupe de tango contemporain La Biyuya partage la scène avec un autre groupe, La Melesca, pour une soirée mêlant tango et folklore (15 €).
Et lundi 10 août, à 15h, Luis Alposta donnera une conférence à l’Ambassade de ce pays, à la demande de la représentation nippone.
Luis Alposta est l’auteur d’une monographie ultra-documentée sur l’histoire du tango au Japon, parue en 1987 aux Editions Corregidor (et toujours disponible dans le commerce). Avec différentes associations qui promeuvent le tango en France, je m’active pour que Luis Alposta puisse prochainement nous faire profiter de cette érudition en Europe dans le courant de l’année prochaine.
Et pendant que l’Ambassade invite Luis Alposta, le consulat du Japon à Buenos Aires s’affaire à sauver la confitería et le restaurant qui fonctionnent au Jardín Japonés, un merveilleux écrin vert situé en plein quartier de Palermo, sur le domaine public (1), un cadeau que la communauté japonaise de Buenos Aires fit au début du 20ème siècle à la ville pour l’accueil reçu par les immigrants du pays du soleil levant.
(1) Le Jardín Japonés n’a pas de lien institutionnel avec la représentation diplomatique japonaise mais il est bien sûr un témoignage des relations qu’entretiennent l’Argentine et l’archipel asiatique. Le Jardin se trouve sur le domaine public, dans le Parc du 3 février (Parque del 3 de Febrero), et à ce titre, il n’est pas normal qu’une institution privée, l’association qui gère le jardin, aient des activités payantes sur ce domaine. La Legislatura de la Ville de Buenos Aires mène actuellement le combat pour faire en sorte que le jardin ne soit plus loué pour des événements privés (plus de mariage, plus d’événement promotionnel), que la confitería et le restaurant ferment leurs portes et que l’accès au jardin soit gratuit. Le Gouvernement de la Ville de Buenos Aires (libéral dans l’âme) défend les activités payantes d’autant que dans la situation actuelle, c’est sur le budget de l’association qui rétribue les 70 employés qu’occupe cet espace vert, à visiter absolument quand vous allez à Buenos Aires. Un début de compromis a d’ores et déjà été trouvé puisque le Jardin ne sera plus le décor d’aucun événement privé, ni familial ni lucratif.