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mercredi 29 janvier 2025

Tout va très bien, Madame la marquise ! Les gens vivent dans la rue en pleine capitale [Actu]

"Le manque de protection", dit le gros titre
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Buenos Aires retrouve son aspect de capitale du tiers-monde qu’elle avait perdu depuis de très nombreuses années grâce à la politique menée depuis 2003 par les péronistes, honnis à longueur de journée par nos journalistes et soi-disant experts économiques des chaînes d’info en continu, y compris sur les média du service public : le déplafonnement des loyers, les pertes d’emploi en cascade dans la fonction publique mais encore bien davantage dans les entreprises privées, dont le chiffre d’affaires est menacé par les importations à bas prix, pour ne rien dire de celles, très nombreuses, qui déposent le bilan les unes derrières les autres depuis mars dernier, l’inflation qui n’est pas jugulée contrairement à ce qui dit le gouvernement de Mileí, toute cette libéralisation cruelle aboutit à cette image insupportable qu’on avait pu croire irrévocablement dépassée.

Des gens qui dorment dans la rue en pleine ville, dans l’étouffante canicule d’un été citadin et minéralisé, dans le quartier normalement bouillonnant de Corrientes y Callao, le coin des cinémas, des librairies (toutes en danger, voire certaines déjà définitivement fermées), des théâtres et des cafés, certains très célèbres… Devant la devanture de Zivals, la librairie-disquerie emblématique où se rendaient tous les amoureux de la culture populaire argentine : le royaume du tango, du folklore, du rock, du jazz nationaux….

Quel crève-cœur !

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

jeudi 24 octobre 2024

La Runfla présente son deuxième disque au CCC Floreal Gorini [à l’affiche]


Le quatuor La Runfla, formé d’une chanteuse et de trois guitaristes, se produira ce soir, jeudi 24 octobre 2024, à 21h, au Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini, Avenida Corrientes 1543, pour y présenter son deuxième album au titre suggestif : Estafa piramidal (entendez : « Pyramide de Ponzi », la célèbre escroquerie qui consiste à rembourser les premières victimes qui réclament leurs placements par les règlements des suivants et ainsi de suite).

Un tango original et engagé dans la vie politique et socio-économique du moment, quand bien même le projet remonterait à 2017, loin, très loin du cauchemar dans lequel l’élection de Mileí a plongé le pays qui subissait alors une première vague de dérégulation à tout va sous la présidence de Mauricio Macri, qui est en train d’infiltrer ce nouveau gouvernement ultra-minoritaire.

Prix des places : 10 000 $ ARG.

Página/12 propose ce matin une interview de Florencia Ubertalli, la chanteuse du groupe.


© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12

mercredi 15 novembre 2023

Sortie d’un documentaire sur Roberto El Polaco Goyeneche [à l’affiche]


Roberto Goyeneche, surnommé El Polaco à cause de ses cheveux blonds, est considéré comme le plus grand chanteur de tango après Carlos Gardel. A juste raison.

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Son petit-neveu lui consacre un documentaire long-métrage, qui sort en salle cette semaine.

La première projection aura lieu au Gaumont de Buenos Aires, le siège de l’INCAA, l’institut du cinéma, demain, jeudi 16 novembre 2023, à midi. Deux cinémas du centre de Buenos Aires l’auront à l’affiche dans deux rues parallèles, avenue Rivadavia et plus au nord, l’avenue Corrientes, qui est toujours la grande artère du spectacle et de la culture.


Le lendemain, une première projection aura lieu à Mar del Plata.


Le documentaire fait intervenir tous les témoins de la vie de chanteur et différents artistes contemporains confits en émotion et en admiration bien légitimes. Página/12 interviewe le réalisateur ce matin dans ses pages culturelles. Reste à voir le film pour savoir s’il est à la hauteur de ses promesses ! En la matière, la bonne volonté, l’arbre généalogique, l’affection et l’admiration ne suffisent pas à garantir la qualité...

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
visiter la page Facebook du film
visiter la page de Todo Tango consacrée au chanteur (enregistrements à écouter et articles à lire – tout en espagnol)

lundi 25 septembre 2023

Le monde de la culture est descendu dans la rue [Actu]

"La voix de la culture", dit le quotidien de gauche
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Hier, une importante manifestation d’artistes et de travailleurs du secteur culturel s’est déroulée sur Avenida Corrientes, à la hauteur du Centro Cultural San Martín (qui appartient au complexe théâtral municipal) et le Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini, centre culturel emblématique de la gauche argentine.

Ces artistes et acteurs de la culture protestent contre la montée de la droite au pouvoir avec son chapelet de coupures budgétaires dans leur secteur : théâtres, musées, compagnies, bibliothèques, festivals et autres lieux où la population peut se nourrir, voire se former, souvent à prix accessibles, sinon gratuitement.

Seul Página/12 se fait l’écho de cette manifestation, les journaux de droite faisant leur une sur la victoire électorale de la droite dans la province de Mendoza. Alfredo Cornejo arrive en première place de l’élection avec environ 40 % des voix exprimées et redevient le gouverneur de cette province viticole et touristique. C'était la dernière élection locale avant les élections nationales qui verront renouveler le Congrès et la présidence.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 8 septembre 2023

Raquel Liberman aura sa station de métro [Actu]

Couverture d'une biographie récente
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La Legislatura porteña, le parlement municipal, l’a voté hier : la station de métro Callao, sur la ligne D (il y a deux stations du même nom), ajoutera le nom de Raquel Liberman à sa dénomination. La station est idéalement située au cœur de Buenos Aires, dans un nœud de communication et un carrefour par où tout le monde passe en semaine comme le week-end.

Raquel Liberman était une jeune femme juive, originaire de l’actuelle Ukraine mais pourvue d’un passeport polonais (c’était normal avant le pacte Ribbentrop-Molotov en septembre 1939) lorsqu’elle est arrivée en Argentine. Avec ses deux enfants, elle rejoignait son mari, qui avait émigré avant elle et avait trouvé du travail. Assez vite, elle s’est retrouvée veuve et donc économiquement très vulnérable. Elle a été ainsi repérée par une organisation criminelle, la Zwi Migdal, qui s’abritait dans une fausse synagogue et faisait, sous prétexte de mariage, venir des jeunes femmes juives d’Europe de l’Est, principalement de la Pologne d’entre-deux-guerres, pour les prostituer dans les innombrables maisons spécialisées, clandestines ou ayant pignon sur rue, dont la capitale argentine était alors couverte. Raquel Liberman s’est ainsi retrouvée piégée dans la prostitution. Elle a réussi par deux fois à échapper à ses bourreaux et elle a pu porter plainte contre eux.

Cette plainte a déclenché un scandale inouï en 1930 en mettant en lumière la tragédie et l’ampleur de ce qu’on appelait alors la « traite des Blanches » dans la ville et la province et le caractère particulièrement odieux du système de la Zwi Migdal. De plus, ce scandale a changé pour toujours le fonctionnement institutionnel de la communauté juive en Argentine : c’est la seule communauté qui n’admet aucune conversion au judaïsme, y compris et peut-être surtout en cas de mariage et ceci même lorsque la conversion a été conduite en bonne et due à l’étranger, y compris en Israël.


Portrait de Raquel Liberman

Par le courage dont elle a fait preuve, Raquel Liberman est devenue une figure de l’émancipation des femmes et de la lutte contre les violences qui leur sont faites.

Página/12 et La Nación se font l’écho de cette décision importante.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 14 avril 2023

La Pararkultural déménage au Marabú [à l’affiche]

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Omar Viola a dû faire ses bagages : le Salón Canning s’est fermé à sa milonga de la diversité, la Parakultural. Une véritable institution dans le monde du tango qui sort des sentiers étroits du conservatisme…

La Parakultural investira donc désormais chaque vendredi et chaque mardi le Marabú, cette salle ancienne relancée il y a quelques années et qui, en un autre siècle, avait vu le triomphe des grands de l’époque dorée du tango, les années 1940, au premier rang desquels se trouve Aníbal Troilo, qui y lança son orchestre…


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L’adresse est bonne à prendre, à deux pas de l’avenue Corrientes.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12 qui interviewe Omar Viola

mercredi 29 mars 2023

Le quintette "Narcotango" fait sa rentrée au CCC avec un nouveau disque [à l’affiche]

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Ce soir, mercredi 29 mars 2023, le groupe Narcotango fait le spectacle Sala Osvaldo Pugliese au Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini (CCC), Corrientes 1543, à 21 h 30. Dans le cadre de la série de concerts qui a maintenant plus de 15 ans, Tango del Miércoles, le groupe de Carlos Libedinsky présentera un nouvel album, intitulé Narcotango Rouge, composé pendant la pandémie.

Comme quoi, le dicton a raison : à quelque chose malheur est bon.

Le disque se trouve déjà sur toutes les plateformes payantes, avec écoute d’extraits.

Outre Carlos Libedinsky, le groupe se compose aujourd’hui de Tamara Zakour, de Joaquín Sellan, de Gonzalo Rujelman et de Tomás Falasca.

Pour l’occasion, le quintette a invité d’autres artistes à les rejoindre sur scène.

Prix des places : 2500 $ ARG à retirer au guichet du CCC.

Prévoir un plus pour la consommation obligatoire.

C’est du très bon tango d’aujourd’hui et sur lequel, et sa jaquette en fait foi, il n’est pas impossible de danser, ce qui ne gâte rien. Avec ce nouveau disque, les musiciens ont fait une tournée en Europe germanophone à l’automne dernier.

© Denise Anne Clavilier

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jeudi 5 janvier 2023

Les Luthiers annoncent leurs adieux à la scène [à l’affiche]

Affiche du spectacle au Teatro Opera


L’immense groupe argentin de musiciens-humoristes Les Luthiers viennent d’annoncer à la surprise générale sa dissolution prochaine après un demi-siècle d’existence.

Le groupe dans sa composition actuelle à Rosario, en novembre dernier
Photo Juan José García

Les deux musiciens fondateurs toujours vivants, Carlos López Puccio (77 ans) et Jorge Maronna (75 ans), ont décidé de mettre fin à leur très longue carrière, pleine de succès toujours et partout. Cela entraîne la fin du groupe, composé aujourd’hui des deux fondateurs et de musiciens qui ont remplacé, peu à peu, les autres fondateurs qui ont déjà quitté ce monde.

Le groupe a publié ce matin,  heure d'Argentine, un communiqué
en quatre panneaux...
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C’est un groupe d’un talent exceptionnel qui annonce la fin du chemin.


Dans 10 jours, ils se produiront au Teatro Opera de Buenos Aires (Corrientes, 860) et joueront leur nouveau et donc dernier spectacle, créé en novembre à Rosario, tous les week-ends de ces deux mois d’été. Après quoi, ils entameront leur tournée d’adieu dans toute l’Argentine. Puis dans toute l’Amérique Latine et enfin en Espagne, où ils jouissent d’une grande popularité.


A Buenos Aires, les places sont en vente au prix de 3 360 $ ARG pour le prix le plus bas ! Ce n’est pas donné mais il faut les avoir vus en scène au moins une fois dans sa vie.


© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire la présentation du spectacle sur le site de réservation en ligne Ticketek

mardi 15 novembre 2022

Des madeleines à Buenos Aires [à l’affiche]

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Le 18 novembre prochain, on commémorera le centenaire de la mort de Marcel Proust. L’Université de Buenos Aires, la UBA, à travers son centre culturel, le Centro Cultural Rojas, et en partenariat avec la représentation française, Ambassade, Institut français et Alliance française, lu rend hommage toute cette semaine avec un riche programme de conférences en espagnol.


Les activités sont d’accès libre et gratuite et les conférences sont retransmises en direct et en ligne, accessibles depuis n’importe quel point de la planète.


Marcel Proust, le mot et la phrase
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Ce soir, mardi 15 novembre 2022, à 19 h 45, l’orchestre de la UBA donnera un concert dans le cadre de cette Experiencia Proust.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire le long article de Página/12 qui en fait la une de son supplément culturel quotidien Cultura & Espectáculos

Ajout du 17 novembre 2022 :
lire
cet article de La Nación sur la mort de Proust

samedi 15 octobre 2022

Ce soir, c’est la Noche de las Librerías sur l’avenue qui ne dort jamais [à l’affiche]


La grande manifestation à l’air libre se tiendra en cette nuit printanière sur la traditionnelle avenida Corrientes, celle-là même qui avait la réputation de ne jamais dormir. Une réputation qui a pris du plomb dans l’aile depuis le covid mais il reste encore cette nuit magique.

Cette année, la nuit se tourne vers l’anniversaire prochain du retour à la démocratie, intervenu le 10 décembre 1983. L’année prochaine devrait être consacrée entièrement à fêter l’événement.


La même manifestation l'année dernière
Cette année, on croise encore des gens masqués en pleine rue
mais le port de la protection n'est plus obligatoire
Photo service de presse de la Ville Autonome de Buenos Aires

Sur environ un kilomètre, l’avenue la plus culturelle de Buenos Aires sera aux piétons et uniquement à eux : ils pourront déambuler jusqu’à 1h du matin entre les étals des libraires, qu’ils aient leur boutique sur l’avenue ou non.

Des concerts et diverses animations seront installées de croisement en croisement pour le plus grand bonheur des petits et des grands.


Le parcours proposé cette année
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La manifestation est bien entendu d’accès libre et gratuit. Pour l’occasion, un bon nombre de cafés et de restaurants (ils sont nombreux dans le secteur) seront ouverts jusque très tard dans la nuit.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
lire l’article de Clarín
accéder à la page de la manifestation sur le portail officiel de la Ville Autonome de Buenos Aires
Un programme complet est disponible en pdf

vendredi 14 octobre 2022

Hommage à Tita Merello au Teatro Astral [à l’affiche]


Depuis le 12 octobre dernier, le Teatro Astral, Corrientes 1639, une des grandes salles du centre de Buenos Aires, dans le quartier de Balvanera, propose un spectacle musical consacré à la figure de la chanteuse et actrice Tita Merello intitulé Experencia Tita, llamarada pasional (expérience Tita, appel de la passion).

Dans cette comédie musicale, les différentes facettes intimes et professionnelles de l’artiste sont incarnés par quatre interprètes différentes qui recomposent une figure devenue mythique, celle de la femme du peuple, une sorte de titi faubourienne qui serait à Buenos Aires ce que Piaf est à Paris.

photo Juano Tesone

Clarín offre ce matin sur une page entière de son édition papier une critique du spectacle suivie d’une interview des quatre comédiennes tandis que le Grupo Octubre (Página/12) a préféré interviewé l’une d’entre elles sur les ondes de sa radio, AM 750.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

découvrir les pages consacrées à Tita Merello sur l’encyclopédie en ligne Todo Tango (avec enregistrements à écouter)

mercredi 28 septembre 2022

María Graña et Esteban Morgado se produisent au Teatro Astros [à l’affiche]

La première date a vite été complète.
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La chanteuse María Graña, qui a annoncé l’année dernière son prochain retrait de la scène, et le guitariste Esteban Morgado, à la tête de son ensemble, se produiront demain, jeudi 29 septembre 2022, à 20h30, au Teatro Astros, avenida Corrientes 746.

Prix des places : 3 000 et 4 000 $ ARG selon l’emplacement (dans un théâtre à l’italienne).

La chanteuse a commencé sa carrière il y a un demi-siècle, avec l’orchestre de Osvaldo Pugliese. Elle donne actuellement ses derniers récitals et offre au public ses tangos les plus emblématiques, ceux qu’il associe à sa voix et son interprétation comme les grands classiques Caserón de tejas (la grande maison aux tuiles) et Canción desesperada (chanson désespérée). Ce n’est plus l’heure des audaces et des innovations.

María Graña est accompagnée pour ces derniers tours de chant par le quatuor avec lequel elle se produit depuis une vingtaine d’années : un guitariste, Esteban Morgado ; un violoniste, Enrique Condomí ; un bandonéoniste, Walter Castro et un contrebassiste, Horacio "El Mono" Hurtado.

Ce tour de chant s’intitule Volvió una noche (autre titre d’un autre classique du répertoire).

Aujourd’hui, il semblait rester encore des places. Le précédent concert s’est tenu à guichet fermé.

Página/12 propose une courte interview des deux artistes dans son supplément culturel quotidien de ce matin.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
lire la présentation du spectacle sur le site de réservation en ligne Entrada Uno.

jeudi 15 septembre 2022

Alfredo Arias sort son film sur Evita [à l’affiche]

L'affiche rédigée en français
au festival de Biarritz
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Présenté au Festival de cinéma latino-américain de Biarritz et distingué au BAFICI, le festival de cinéma de Buenos Aires plus tôt dans l’année, le long métrage Fanny camina (les déambulations de Fanny) de Alfredo Arias et Ignacio Masllorens sort cette semaine sur grand écran dans la capitale argentine.

Sept séances exceptionnelles au cœur d’un des plus impressionnants théâtres publics de Buenos Aires, le Teatro San Martín, avenida Corrientes 1530, dans la Sala Leopoldo Lugones. Tous les soirs à 18h, d’aujourd’hui jusqu’au 23 septembre 2022, au prix général de 450 $ ARG (avec une réduction réservée aux étudiants et aux retraités, sur justificatif, soit une entrée à 250 $ ARG).

"Fanny Camina - Ville fantôme", dit le gros titre
à la une du supplément culturel quotidien de Página/12
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Ce film se saisit de la figure d’une étoile du cinéma argentin, l’actrice Fanny Navarro qui connut Evita Perón, dont on célèbre les 70 ans de la mort cette année. Fanny Navarro devint une péroniste engagée. Arias la fait se promener dans Buenos Aires, perdue dans le temps, ni sous Perón ni aujourd’hui ou un peu tout cela à la fois, et à travers cette déambulation, les deux cinéastes évoquent la figure mythique qu’est devenue Evita dans l’imaginaire et la mémoire collective des Argentins.

Il s’agit d’une coproduction franco-argentine.

Alfredo Arias a fait appel à ses acteurs préférés, comme toujours !

Página/12 saisit l’occasion et interviewe les auteurs, tout en consacrant deux pages au film.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article principal de Página/12 en une de son supplément culturel quotidien
lire l’article annexe de Página/12
lire la présentation du film par le Festival de Biarritz (en français)
lire la fiche du film dans l’encyclopédie en ligne du cinéma argentin, Filmaffinity (en espagnol)
lire la présentation du film sur le portail du Complejo Teatral de la Ciudad de Buenos Aires, auquel appartient le San Martín.

vendredi 5 août 2022

Feria de los Editores (FED), ce week-end sur Corrientes [à l’affiche]


Ces trois jours, vendredi, samedi et dimanche, se tient à Buenos Aires le Salon des Éditeurs chaque après-midi. Cette année, la Feria a choisi une communication en langage inclusif (le langage inclusif en espagnol a cette supériorité sur sa version francophone qu’il est pleinement prononçable, même si cela sonne vraiment bizarre !)

L’entrée est libre et gratuite au n° 6271 sur Avenida Corrientes, à l’ouest de Buenos Aires.

C’est l’occasion pour de nombreux éditeurs mais aussi des librairies de venir à la rencontre tous ensemble du public. C’est la 11e édition de cette manifestation qui s’est tenue en visioconférence pendant les années de restriction sanitaire. Cette année, des exposants de toute l’Amérique latine viennent profiter du dynamisme retrouvé dans la capitale argentine.


Parmi les propositions annexes faites au public, un stand de don du sang !

© Denise Anne Clavilier


Pour en savoir plus :

voir le programme sur le site de la manifestation

mardi 2 août 2022

L’alfajor a désormais son festival [Coutumes]

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Ce petit biscuit double assemblé grâce à une épaisse couche de dulce de leche, de crème à la vanille ou au chocolat ou de confiture, le tout souvent enrobé de chocolat ou d'un glaçage blanc au blanc d’œuf, s’offre pour la première fois une fête argentine à Buenos Aires, dans un bâtiment situé à l’angle de la rue ultra-commerçante Florida avec l’avenue Corrientes, dans le cœur bouillonnant de la Buenos Aires des Portègnes.

Photo fournie par les organisateurs
Cliquez sur l'image pour une impression plus gourmande encore

Le festival a commencé hier et durera toute la semaine ouvrée.



Il se clôturera jeudi et vendredi par une compétition, le Mundial del Alfajor (affiche ci-dessus, cliquez dessus pour une haute résolution). Il fallait l’inventer.

On en mangerait, n'est-ce pas ?
Photo fournie par les organisateurs

Viendront se mesurer les uns aux autres des pâtissiers et des créateurs de boîtes à alfajores de tout le continent puisque cette gourmandise existe sous des formes et avec des recettes qui varient localement dans presque tous les pays de culture hispanophone.

Ça y est, vous avez croqué dedans !
C'est bon, hein ?

Il faut avouer : les bons alfajores sont irrésistibles ! Cette spécialité est à l’Amérique du Sud ce que le macaron parisien est à la France… Il faut goûter !

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de El Observador, quotidien de Montevideo

vendredi 22 juillet 2022

Luis Longhi rassemble quatre grandes dames du ciné argentin au San Martín [à l’affiche]

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Luis Longhi, connu comme compositeur et interprète de tango et qui s’est depuis quelques années tourné vers le théâtre, met en scène dans l’une des salles du Complexe théâtral San Martín, sur Avenida Corrientes, une évocation de quatre grandes figures du cinéma de l’âge d’or, les années 40, en Argentine : Tita Merello et Libertad Lamarque, les deux aînées, qui s’illustrèrent aussi toutes deux comme chanteuses de tango et figurent parmi les plus emblématiques, et Fanny Navarro et Zully Moreno, les deux cadettes.

Prix des places : 800 pesos (il s’agit d’un théâtre public, il dépend de la Ville autonome de Buenos Aires, il est donc bon marché), avec une réduction réservée aux retraités et étudiants (700 pesos).

Le spectacle, qui dure une heure et demie, se donne depuis le début du mois tous les vendredis et samedis à 20h30 et le dimanche à 19h30. Les représentations prendront fin le 21 août.

Página/12, toujours à l’affût de ce genre de spectacle, donne la parole à Luis Longhi dans ses pages culturelles ce matin.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

consulter les informations concernant la pièce sur le site Internet du Teatro San Martín