mardi 14 février 2012

Le FMI en période de crise vu par la gauche argentine... à la Saint-Valentin [Actu]

Ce matin, ce n'est pas l'oligarchie argentine qui en prend plein les quenottes, c'est Christine Lagarde et ça déménage. Le FMI est la bête noire de toutes les gauches dans tous les pays émergents, en voie de développement et encore sous-développés... Femme ou homme à sa tête, peu importe.

Or donc, après les événements catastrophiques de ce week-end à Athènes, dont nombre de grandes institutions, notamment culturelles, ne sont plus que cendres en centre-ville, alors que l'Espagne, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne et même l'Allemagne, sans rien dire du Portugal, s'enfoncent dans des politiques qui détruisent les dispositifs sociaux, font éclater toutes les solidarités, entre les générations, les secteurs professionnels, les classes sociales, attaquent l'instruction, la santé et tous les services publics, la Saint-Valentin a donné une idée, méchante et drôle à la fois, à notre duo de vignettistes de la une de Página/12, Rudy, pour le texte, Daniel Paz pour le dessin, dont je vous ai rarement parlé aussi souvent dans un même mois. Il faut avouer que cet été, ils ont la forme !

Et ça donne ce qui suit.


Christine Lagarde : La politique de rigueur (1) est inévitable mais elle ne doit pas être brusque.
Le journaliste (visiblement un peu surpris) : Et comment faudrait-il faire alors ?
Christine Lagarde : d'abord, des mots tendres, des fleurs, un dîner romantique... Et après on voit.
(Traduction Denise Anne Clavilier)

(1) Le terme employé en Argentine est le même qu'on utilise dans l'expression règlement de comptes au sens criminel du terme (ajuste de cuentas)