Lucía Topolansky (photo El Observador) C'est l'hiver en Uruguay et le week-end a été pluvieux et orageux. |
Samedi dernier, le vice-président, Raúl Sendic, a dû présenter sa démission devant de graves accusations concernant une usurpation de titre universitaires et des malversations diverses et variées, entraînant l'Uruguay dans la chaîne de scandales qui atteint un à un les gouvernements ou ex-gouvernements de gauche en Amérique du Sud.
Aujourd'hui, le conseil des ministres a validé le choix de la sénatrice Lucía Topolansky, l'épouse de l'ancien truculent président de gauche José Mujica, pour occuper ce poste-clé dans la constitution uruguayenne.
Une de La República ce matin à Montevideo,
alors que la rumeur annonçait la nomination probable de Lucía Topolansky
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C'est la première fois qu'une femme accède à cette fonction dans ce pays de quatre millions d'habitants souvent comparé à la Suisse, pour son secret bancaire et sa discrétion diplomatique.
José Mujica a imposé une réputation d'homme incorruptible que rien n'est jamais venu entaché à cette heure. Le choix de son épouse, militante de toujours, est donc un message très significatif de la part du gouvernement et du président en fonction, Tabaré Vázquez, lui-même très apprécié pour son honnêteté et la force de ses convictions. Il exerce son deuxième mandat non successif (puisque la constitution uruguayenne interdit au chef de l'Etat de se représenter à l'élection à l'issue d'un mandat).
Une de El País de ce matin Cliquez sur l'image pour une haute résolution |