Photo Juan Manuel Foglia (pour Clarín) |
Une
passionnée de tango vient de rouvrir les portes d'un restaurant qui
eut son heure de gloire au début du XXème
siècle : situé à proximité du Congrès argentin et ouvert à
toutes les heures du jour et de la nuit, El Tropezón a accueilli
dans sa clientèle tous les caciques de la politique argentine
jusqu'à sa fermeture en 1983.
Dans
les années 1920 et 1930, c'est un autre client qui a fait sa
réputation : Carlos Gardel venait la nuit s'y restaurer d'un
puchero de gallina, sorte de poule au pot à l'américaine, avec des épis de maïs là où nous aurions mis un céleri-rave. Un plat populaire et un restaurant si apprécié
que l'auteur-compositeur Roberto Medina leur a dédié un tango, rendu célèbre par son
interprète, le chanteur Edmundo Rivero.
Les medialunas de manteca (croissant viennois au beurre) vous attendent pour la merienda (vers 18h) |
El
Tropezón vient donc de ressusciter grâce à une nouvelle
propriétaire qui a tout remis en état, en modernisant la salle et
la carte... Et on peut y déjeuner, y dîner ou prendre un café dans
ces murs historiques, dans un décor pour lequel un effort
notable a été réalisé : il y a des éléments de la
vaisselle d'origine ainsi que des verrières restaurées
à l'identique.
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Clarín qui saluait ce retour hier matin
écouter
Pucherito de gallina (chanté par Edmundo Rivero, dans la discothèque
en ligne de Todo Tango)
Ajout du 19 septembre 2017 :
lire cet article de Clarín sur le retour du puchero maison. Il paraît qu'il est fameux !
Ajout du 19 septembre 2017 :
lire cet article de Clarín sur le retour du puchero maison. Il paraît qu'il est fameux !