La dernière semaine de cette tournée
2017 aura été celle des activités imprévues (rien d'étonnant à
cela en Argentine, les Sud-Américains sont les champions de
l'improvisation), des activités toutes plus prestigieuses les unes
que les autres.
C'est ainsi que dimanche dernier, le 3
septembre, j'ai été invitée à prendre la parole devant un
parterre de dames dans l'un des salons de réception de la caserne du
Régiment des Grenadiers à cheval, à Palermo, où la colonelle
recevait les femmes d'officiers et quelques dignitaires
sanmartiniennes, comme l'historienne Florencia Grosso, pour célébrer
l'anniversaire de naissance de Mercedes de San Martín,
fille du fondateur du régiment, le général du même nom dont on
fête cette année le bicentenaire du passage des Andes. L'épouse du
colonel Armanelli m'a donc fait l'honneur de me choisir comme
conférencière pour cette occasion. Joli souvenir et belles
rencontres, là où le mercredi précédent j'étais venue écouter
le conférencier Esteban Ocampo, spécialiste de la cavalerie
historique, que j'avais rencontré au Congrès d'histoire de San
Juan, où nous intervenions tous les deux.
Hier, mardi 5 septembre, j'enregistrais
une série d'interviews pour l'émission de Nolo Correa, dans les
studios de Radio Rivadavia, AM 630, situés rue Arenales, la rue où
se produit la rencontre entre la belle bourgeoise de Recoleta-Palermo
et le fou échappé de l'asile de Balada para un loco, de Piazzolla
et Ferrer (1).
Et c'est encore Nolo Correa que je dois
retrouver aujourd'hui, sur le coup de 15h (heure locale), pour
enregistrer une interview, cette fois-ci pour la télévision, dans
un autre lieu de Buenos Aires rendu lui aussi immortel par la poésie
du Maestro Horacio Ferrer, le café La Poesía,
où il rencontra sa femme et sa muse, Lulú
Michelli, au cours d'une émission... de Nolo Correa !
Demain, je me rendrai au Colegio del
Centenario, à Florencio Varela, dans la banlieue sud et populaire de
la capitale fédérale. Mais cela, c'était prévu !
Cliquez sur l'affiche pour une haute résolution |
Enfin vendredi soir, à
18h30, ce sera ma dernière activité dans cette belle ville de
Buenos Aires et cette terre argentine que j'aime tant : une
rencontre en français autour du thème de la traduction littéraire
avec des élèves interprètes et traducteurs de l'Instituto de
Enseñanza Superior de Lenguas Vivas Juan Ramón
Fernández, dans la rue
Carlos Pellegrini, à Palermo, près de la grande avenue Libertador.
Ces activités ont toutes un caractère
privé au moment où elles sont menées et ne sont donc pas ouvertes
au grand public en direct.
Dimanche 3 septembre 2017, pendant ma conférence dans l'après-midi mais c'est l'hiver : la nuit était déjà tombée ! Gracias, Carol, para sacarme la foto. |
Tout cela pour vous dire qu'il y aura
bientôt sur mon site Internet de nouvelles émissions de radio à
écouter et sans doute quelques images de télévision.
D'ici là, vous pouvez découvrir
quelques unes de ces institutions à travers leurs pages Web :
le régiment des Grenadiers à cheval
est sur Facebook et il a un site Internet
l'Institut Lenguas Vivas dispose d'un site et d'une page Facebook
Radio Rivadavia a son propre site et sa
page Facebook
le Café la Poesía
est sur Facebook
(1) Balada para un loco est l'un des
tangos que j'ai traduits dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, un texte que je commenterai aux étudiants de
Lenguas Vivas vendredi prochain. Le livre est disponible aux Editions du Jasmin
(2) Lulú
fait également partie du corpus de 231 letras contenues dans ce livre, le premier de ceux que
j'ai publiés.