Le
mercredi 7 mars 2018, à 18h30, je donnerai une conférence intitulée
San Martín, libérateur de l'Amérique du Sud, dans le cadre des
conférences du Souvenir Napoléonien (Délégation Alsace), au
restaurant L'Ancienne Douane, 6 rue de la Douane, 67000 Strasbourg.
Une façon de découvrir qu'il n'y a pas que Bolívar dans cette
partie du continent, loin de là ! Nous serons, de surcroît, à
un mois du bicentenaire de l'écrasante victoire de Maipú, qui a
scellé le sort du Chili, à une vingtaine de kilomètres au sud de
Santiago, et assuré définitivement l'indépendance de la jeune
république contre les forces absolutistes qui avaient déjà subi un
coup des plus rudes un an plus tôt, lors de la bataille de
Chacabuco, le 12 février 1817, après l'exploit de la Traversée des
Andes (Cruce de los Andes) qui avait laissé l'opinion publique
européenne bouche-bée.
Après
avoir ainsi libéré le Chili, San Martín, né dans la future
Argentine en 1778, devait porter ses armes jusqu'à Lima, dont il
déclara l'indépendance en 1821, avec le soutien militaire et
politique du gouvernement chilien présidé par son grand ami, le
général Bernardo O'Higgins (1778-1842). C'était l'accomplissement
de ce qu'on a appelé par la suite le Plan Continental, cette
formidable campagne qu'il avait imaginée depuis Córdoba, en
Argentine, pendant l'hiver 1814, alors qu'il était en convalescence
d'une maladie qui sembla, à plusieurs reprises, le conduire au seuil
de la mort et qui ne le détourna jamais de son projet d'émancipation
de tout le sud du continent (1).
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Rappelons
aussi que San Martín, une fois sa tâche accomplie, avait quitté sa
terre natale, en proie à une guerre civile à laquelle il ne voulait
avoir aucune part, et qu'il a passé ses dernières années sur le
sol français, à Paris jusqu'à la Révolution de Février puis à
Boulogne-sur-Mer, où il est décédé le 17 août 1850, dans une
maison proche de la place Dalton qui est devenue plus tard un musée
argentin extraterritorial (visitable du mardi au samedi, entrée
gratuite).
Comme
d'habitude, la conférence, d'environ 45 minutes, sera suivie d'un
échange avec la salle et accompagnée d'une vente de mes ouvrages
par un libraire présent sur place, en particulier les deux livres
que j'ai consacrés à ce monument de l'histoire du Nouveau Monde,
San Martín, à rebours des conquistadors (126 €) et San Martín par lui-même et par ses contemporains, (24,90 €), tous deux sortis aux Editions du Jasmin.
Entrée
libre et gratuite, que l'on soit adhérent ou non.
Pour vous inscrire, prévenez par mail le délégué du Souvenir Napoléonien à Strasbourg, Monsieur Michel FONTANIE (micheletnicolefontanie#orange.fr).
Si vous voulez dîner ensuite (spécialités alsaciennes), il est conseillé de réserver auprès du restaurant.
Pour vous inscrire, prévenez par mail le délégué du Souvenir Napoléonien à Strasbourg, Monsieur Michel FONTANIE (micheletnicolefontanie#orange.fr).
Si vous voulez dîner ensuite (spécialités alsaciennes), il est conseillé de réserver auprès du restaurant.
Pour accéder à l'invitation en pdf, cliquez ici Pour une meilleure résolution, cliquez sur l'image |
Le
Souvenir Napoléonien est réparti sur tout le territoire
métropolitain et il est présent ou représenté dans plusieurs pays
d'Europe et d'Amérique. Chaque délégation régionale propose des
activités diverses, conférences, voyages et excursions sur
les lieux liés aux deux empereurs Bonaparte.
4e de couv. de San Martín par lui-même et par ses contemporains 2e édition cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Rappel :
mon article sur Miranda, un Vénézuélien qui fut général de la Première République Française, Francisco de Miranda, héros des trois révolutions, est paru dans la Revue du Souvenir Napoléonien, n° 513, janvier-mars 2018, en vente au Souvenir Napoléonien jusqu'à épuisement du numéro et actuellement disponible en vente en ligne (15 €) - voir l'entrée du 29 décembre dernier dans Barrio de Tango.
Cet article a fait suite à une conférence que j'ai donnée à Paris, le 20 octobre 2016, dans le programme de la Délégation Paris-Ile-de-France, à la Mairie du VIIIe arrondissement.
mon article sur Miranda, un Vénézuélien qui fut général de la Première République Française, Francisco de Miranda, héros des trois révolutions, est paru dans la Revue du Souvenir Napoléonien, n° 513, janvier-mars 2018, en vente au Souvenir Napoléonien jusqu'à épuisement du numéro et actuellement disponible en vente en ligne (15 €) - voir l'entrée du 29 décembre dernier dans Barrio de Tango.
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Cet article a fait suite à une conférence que j'ai donnée à Paris, le 20 octobre 2016, dans le programme de la Délégation Paris-Ile-de-France, à la Mairie du VIIIe arrondissement.
* * *
Le
samedi suivant, 10 mars 2018, je serai à Gretz-Armainvilliers, en
Seine-et-Marne, pour une conférence qui se tiendra à 16h, à la Maison de la Culture et des Loisirs (avenue Armainvilliers) sur un tout autre sujet : les
influences de la habanera sur le tango et sur d'autres musiques, depuis l'Argentine jusqu'à la France, dans le cadre d'un week-end de
découverte de la culture de Cuba.
Plus d'information dès que le programme de la manifestation sera bouclé et diffusé par l'adjoint au maire chargé de la culture, qui est aussi le délégué francilien du Souvenir Napoléonien.
Plus d'information dès que le programme de la manifestation sera bouclé et diffusé par l'adjoint au maire chargé de la culture, qui est aussi le délégué francilien du Souvenir Napoléonien.
Pour
connaître le Souvenir Napoléonien, visitez son site Internet
Pour
découvrir l'Ancienne Douane, visitez son site
Pour
connaître les activités de Gretz-Armainvilliers, consultez le site de la Ville
Pour
vous faire une idée de mes conférences, vous pouvez en écouter en
ligne quelques exemples sur mon site, ainsi que plusieurs interviews
données à différentes radios et télévisions, en français et en
espagnol (elles aussi sont disponibles en ligne sur mon site).
(1)
San Martín souffrait d'asthme depuis août 1808, une maladie qui
s'était déclarée immédiatement après la victoire (espagnole) de Bailén (contre
les forces napoléoniennes). Par la suite, en Amérique, il développa un
ulcère à l'estomac. Avec tout cela, il est tout de même monté
jusqu'à 5000 mètres d'altitude dans les cols andins pour aller libérer le Chili retombé aux mains des absolutistes en 1814 ! Il lui a
fallu beaucoup de courage et de détermination pour mener ses projets
à bonne fin.