Les voitures toutes neuves de la ligne C à Buenos Aires premier métro en Amérique du Sud (en 1913) |
Un appel d’offres a été lancé l’année
dernière pour remettre en jeu la concession publique du métro de
Buenos Aires. La RATP (la régie du métro de Paris) et Kéolis (qui gère le métro à Lyon) ont
présenté leur candidature.
Depuis
février, Clarín et La Nación racontent à leurs lecteurs nos
métro. Le ton est admiratif et c'est assez émouvant pour un lecteur de France. A en croire les reportages, tout dans nos transports publics n’est que luxe et
efficacité, alors que les Français
passent leur temps à rouspéter et à se plaindre de sa faible qualité. Il est vrai que, qu'on le veuille ou non, nos métros
marchent mieux que le Subte portègne, qu’ils sont plus développés et plus nombreux à l'heure et que les systèmes de paiement, par billet et par forfait d'abonnement, sont
nettement plus commodes et plus économiques pour les usagers que ceux en place à Buenos Aires, qui sont un désastre pour le
porte-monnaie et se relèvent fort peu praticables pour le touriste de passage
depuis que le billet individuel a disparu au profit d’un badge
électronique, avec lequel le client continue à payer au voyage et non au forfait.
Plan du Subte de Buenos Aires Cliquez sur l'image pour une très haute résolution |
L’actuelle
concessionnaire, la société Metrovías, est elle aussi candidate à
sa propre succession. Pour faire sa campagne, elle a même promis que
désormais, quand les escaliers mécaniques ou l’ascenseur seraient
en panne (là où il y en a), ce serait gratuit pour les voyageurs.
Mais la promesse n’a pas vraiment été tenue. C’était l’été,
les vacances, cause toujours, tu m’intéresses !
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de La Nación de ce jour sur le métro lyonnais
lire
l’article de Clarín du 3 février sur le métro parisien
lire
l’article de La Nación du 7 février sur le même sujet
lire
l’article de La Prensa du 14 février sur la gratuité du voyage en
cas de panne d’escalier
lire
l’article de Página/12 du 15 février sur la même promesse.