Les manifestants à l'extérieur de la salle d'inauguration |
Hier, au domaine de la Rural, la Feria del Libro ouvrait ses portes
et Pablo Avelluto, secrétaire d’État à la Culture, était le
représentant du gouvernement qui devait faire l’un des deux
discours d’ouverture. Cela n’a pas manqué : son discours a
été couvert par les sifflets et les cris de manifestants qui
contestaient l’ensemble de la politique gouvernementale, du droit à
l’avortement à la baisse des budgets de l’enseignement en
passant par les violences policières qui ont fait plusieurs morts
depuis trois ans.
Le ministre est à la tribune et les manifestations commencent |
Ce ministre n’a
jamais su se faire aimer du monde culturel qu’il n’aura jamais su
écouter et respecter depuis bientôt quatre ans qu’il occupe ce
poste, aux intitulés qui ont varié dans le temps.
Tous les journaux
reviennent sur ces incidents, avec un titre très contestable dans La
Nación qui assimile les manifestants à des intolérants, alors que
l’intolérance n’y est pour rien mais la responsabilité
politique et économique du gouvernement pour beaucoup.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
Ajout du 28 avril 2019 :
lire l'article de Página/12 sur les déclarations du ministre qui dit se contre-moquer des manifestations qui ont couvert son allocution. Il ne fait qu'aggraver la discorde. En pleine année électorale, c'est de la provocation.
Ajout du 28 avril 2019 :
lire l'article de Página/12 sur les déclarations du ministre qui dit se contre-moquer des manifestations qui ont couvert son allocution. Il ne fait qu'aggraver la discorde. En pleine année électorale, c'est de la provocation.