Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
L’auteur-compositeur Enrique Santos Discépolo, qui est décédé il y a soixante-dix ans, à l’âge de 50 ans, remplit le nouveau numéro du mensuel culturel du groupe Octubre, Caras y Caretas. Un homme mérité à un grand créateur du tango avec des titres comme Cafetín de Buenos Aires, Uno, Cambalache, Chorra, Victoria, et tant d’autres classiques du répertoire.
Acteur de formation, grâce à son frère aîné, Armando Discépolo, un grand homme du théâtre, le père du grotesque argentin que Enrique a déployé d’abord sur scène puis dans le tango, musicien d’oreille (il ne maîtrisait pas l’écriture musicale) grâce à leur père, un contrebassiste italien qui avait appartenu à l’orchestre de l’opéra de Naples avant d’immigrer à Buenos Aires, E. S. Discépolo est l’un des plus grands poètes de tango et l’un des fondateurs du tango-canción avec des morceaux où alternent le désespoir le plus noir, à la limite du nihilisme, et l’humour le plus féroce.
Il a fourni à Carlos Gardel plusieurs de ses succès internationaux. Son ami, le poète Homero Manzi, l'auteur de Barrio de Tango, lui a dédié un autre grand tango du répertoire : Discepolín.
Le magazine retrace la trajectoire de l’artiste et l’empreinte dont il a marqué à jamais le tango.
Pour aller plus loin :