dimanche 31 juillet 2011

Un poète triste sur le divan : le plenario de demain à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]


Demain, lundi 1er août 2011, la Academia Nacional del Tango consacrera sa première séance du mois à un livre sur Enrique Santos Discépolo, Enrique Santos Discépolo o que se puede hacer con la Tristeza, de la psychanalyste Alicia Antonia Crosa.

Ce sera à 19h30, au Salón de los Angelito Horacio Ferrer, au premier étage (833 avenue de Mai), avec entrée libre et gratuite comme d'habitude.

Le tango rituel de la soirée sera Uno, de Enrique Santos Discépolo (texte) et Mariano Mores (musique), chanté par Susana Rinaldi.

L'espace artistique sera occupé par le chanteur Carlos Rossi.

Alicia Crosa est de La Plata. Elle a publié ce livre, aux Editions (editorial) de los Cuatro Vientos, à l'occasion du 110ème anniversaire de la naissance du poète, qui fut aussi un compositeur, un comédien, un acteur et un réalisateur de cinéma (1901-1951). Il devait mourir de dépression, à la veille de la Noël 1951, il y a 60 ans, après avoir été très durement attaqué par ses amis anarchistes pour ses prises de position en faveur de Perón, que les anarchistes haïssaient à peu près autant que les membres de l'oligarchie...

"A través del recorrido biográfico y del análisis de su vasta producción artística, trazo el perfil psicológico de este indiscutible filósofo popular argentino, autor de los tangos "Cambalache", "Uno" y "Martirio" entre tantos otros por igual colosales. Conductas humanas reprobables como la traición, el engaño, el abandono, la crueldad, el desamor, el abuso y la violencia, son analizadas a propósito de la difícil vida de Discépolo”
Alicia Antonia Crosa

A travers le parcours biographique et l'analyse de sa vaste production artistique, je retrace le profil psychologique de cet indiscutable philosophe populaire argentin, auteur des tangos Cambalache (1), Uno et Martirio, entre autres tout aussi colossaux. Des conduites humaines répréhensibles comme la trahison, la tromperie, l'abandon, la cruauté, le désamour, l'agression et la violence sont analysées à propos de la vie difficile de Discépolo.
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Ce très grand poète a eu plusieurs biographies parmi lesquelles il faut citer celle écrite par Horacio Ferrer et Luis Adolfo Sierra, Discepolín, Poeta del hombre que está solo y espera, aux Editions Sudamericana, Buenos Aires 2004, et Discépolo y su época, par Norberto Galasso, Editions Corregidor, Buenos Aires 2004.

Pour aller plus loin :
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(1) Cambalache fait partie du corpus que j'ai présenté en version bilingue dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, Editions du Jasmin, mai 2010, p 144.