Hier, dans plusieurs villes argentines, les féministes ont manifesté contre les dangers des programmes des deux candidats de droite, Patricia Bullrich, la libérale néo-tatcherienne à la tête du PRO, le parti qui a propulsé l’ancien président Mauricio Macri, et Javier Mileí, l’ovni trumpo-bolsonarien et néo-fasciste échevelé apparu il y a deux ans dans un paysage politique que son premier rang dans les sondages actuels affole.
Tant l’une que l’autre promettent un retour en arrière sur différents droits sociaux et sociétaux acquis de longue lutte pendant les vingt dernières années et auxquels les féministes n’entendent renoncer.
Des manifestations qui semblent avoir été massives mais dont seul Página/12 fait mention. La presse de droite préfère les ignorer sans doute pour que ce dont on ne parle pas ait plus de chance de ne pas avoir existé.
""Verte espérance", dit le titre secondaire Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Le premier tour de l’élection présidentielle et des élections générales se tiennent dans une quinzaine de jours. Le pays semble vivre en apnée jusqu'à ce verdict des urnes.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Rosario/12, l’édition du journal dans la province de Santa Fe (en tête de cet article)