lundi 28 septembre 2015

A Domont puis à Migennes les 10 et 11 octobre [ici]

Dos nuevas ferias del Libro para el arranque del ciclo lectivo y laboral en Francia, los 10 y 11 de octubre, o sea una serie de cinco eventos en tres semanas...

Modification le 8 octobre 2015 :

Après la géographie à Saint-Dié du 2 au 4 octobre prochain, je plongerai au cœur de l'histoire de France le week-end suivant en me rendant le samedi 10 octobre au salon du livre de Domont, dans le Val d'Oise, et le dimanche 11 octobre à celui de Migennes (ci-dessous), en pleine Bourgogne, dans le département de l'Yonne, un des pôles géographiques de notre histoire politique et culturelle tout au long du Moyen-Age, haut et bas, puis, sans répit, dans les époques moderne et contemporaine jusqu'au patrimoine architectural et gastronomique qui marque aujourd'hui la région... Vous pouvez donc venir nous rendre une petite visite et profiter avant ou après de l'excursion pour voir ou revoir ces lieux, goûter ces spécialités, admirer ces châteaux et abbatiales que nous ont laissés nos ancêtres.

Pour raison de santé (un rhume sévère, qui me tient depuis lundi), je dois renoncer au salon de Domont et réduire mon week-end au seul salon de Migennes, le dimanche. Pas de spécialités argentines, mis à part le mate, que je ne partagerai que si je me suis débarrassée de mes microbes...


Dans l'un et l'autre cas, il s'agit de manifestations locales à taille humaine où auteurs, éditeurs et public peuvent dialoguer bien plus en profondeur que dans certains salons certes plus ambitieux mais où il s'avère moins aisé de faire son choix au milieu de centaines d'exposants.

Les deux salons, qu'il soit dans le sud de Paris ou dans le centre-est du pays, sont d'entrée libre et gratuite.

Hier après-midi, à Merlieux, alors que le soleil commençait à arroser mon espace de dédicace
sur le stand des Editions du Jasmin
avec mate (vert), chipá (devant) et tortitas (derrière)

Pour ma part, je dédicacerai comme d'habitude sur le stand des Editions du Jasmin tous mes livres sur la culture et l'histoire de l'Argentine, celle des villes et celle des champs, avec le thermos d'eau chaude à 75° (1) et le mate rempli d'une yerba mate d'exception (2) que je rapporte tous les ans du marché de San Telmo et des supermarchés du secteur (en particulier le supermercado Panda, tout en haut de la rue Perú, entre Belgrano et Moreno).

Les deux salons n'ont ni site Internet ni page ou profil Facebook. Les informations sont donc disponibles sur les site Web de leur mairie respective, celle de Domont et celle de Migennes. La mairie de Migennes dispose aussi d'une page Facebook.

Hier sur notre stand, à Merlieux

Sur tous les salons du livre de cet automne, vous trouverez sur le stand des Editions du Jasmin un petit ouvrage, composé de deux micro-nouvelles imprimées tête-bêche, publié par le collectif Bateau de Papier et vendu au profit de l'aide aux réfugiés.
Bateau de Papier réunit quatre petits éditeurs indépendants qui ont décidé de participer à la mesure de leurs moyens au gros effort qui devrait être celui de la Nation tout entière si la France est bien le berceau des droits de l'homme qu'elle s'enorgueillit d'être depuis de deux cents ans.

Cliquez sur l'image pour lire le texte

Vous pouvez rejoindre Bateau de Papier sur Facebook ou lire cet article publié récemment par Livres Hebdo, la revue francophone du secteur.


(1) Il ne faut en aucun cas que l'eau du maté dépasse les 75 ou 80°. Sinon, la plante est lavée comme on dit en Argentine. Toute la saveur est tuée par la chaleur, les premières gorgées sont trop fortes et les suivants n'ont plus de goût... Si j'ai le temps de les faire, à Domont, j'apporterai des chipá. Je doute fort d'avoir la même disponibilité le samedi soir pour le lendemain à Migennes.
(2) En fonction de l'humeur du jour, lorsque je prépare mon sac (la mochila) la veille, j'utilise tantôt la marque Playadito, appartenant à une coopérative de la Province de Corrientes qui produit trois yerba mate différentes, dont un mélange avec des plantes aromatiques, tantôt la marque La Obereña, propriété d'une autre coopérative, au fin fond du nord de la Province de Misiones, tout près des chute d'Iguazú : celle-ci ne produit qu'un seul type de yerba mate, une yerba fumée particulièrement délicate. Dans un cas comme dans l'autre, on ne trouve pas ces produits en Europe.