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Ce dimanche 10 décembre
2016, le salon La Plume et l'Epée, organisé par le forum de la
pensée militaire, fera une petite place au général argentin José
de San Martín (1778-1850), qui porte -et ce n'est pas un hasard- le nom du saint
évêque de la capitale tourangelle (1). Le salon se tient à l'hôtel
de ville de Tours. J'y dédicacerai la biographie, San Martín à rebours des conquistadors, et le recueil de documents historiques (multilingue), San Martín par lui-même et par ses contemporains,
dans ses habits neufs (voir mon article d'hier), ainsi que Contes animaliers d'Argentine, qui
relèvent eux aussi de l'histoire du pays et relatent, de manière
indirecte bien sûr, plusieurs épisodes militaires comme la Guerra
Gaucha, une des modalités de la guerre d'indépendance, la Conquête
du Désert (mais vue à travers l'expérience des mapuches combattus
par l'armée régulière descendue de Buenos Aires sous les ordres du
général Julio Argentino Roca) ou, en remontant dans le temps, la première
rencontre des aborigènes andins avec les armes à feu des blancs...
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A 14h30, une conférence
portera sur la personnalité historique de saint Martin de Tours en
sa qualité de soldat. En général, on se souvient assez bien de
l'anecdote du manteau coupé en deux, abondamment représenté dans
l'iconographie médiévale, mais on oublie qu'il s'agissait bel et
bien d'une part de son uniforme.
Je verrai si je peux
apporter sur place le mate et le matériel pour le préparer. Avec un
aller-retour dans la journée, c'est loin d'être évident.
Entrée libre et gratuite
de 10h à 17h (le lendemain matin, j'enchaînerai avec le salon
jeunesse de Neuilly-Plaisance, en Seine-Saint-Denis).
Pour aller plus loin :
visitez le site Internet de la manifestation.
(1) Il y a plusieurs San
Martín dans l'histoire espagnole. Lorsqu'il s'agit d'hidalgos, ce
qui est le cas en ce qui concerne don José, ce patronyme remonte
souvent au tout début de la Reconquista espagnole, lorsque les
compagnons du Cid Campeador (celui que Pierre Corneille a fait connaître aux Français) se mirent sous la protection des saints
de la piété populaire. C'est ainsi qu'on retrouve dans les familles
nobiliaires de la Péninsule les patronymes comme Santa Ana (ou
Santana), Santa María (ou Santamaría), San Martín (un légionnaire
romain qui avait évangélisé la ville gallo-romaine de Tours) ou
Santiago, du nom de Jacques, frère du Seigneur dont la ville de Saint-Jacques
de Compostelle (Santiago de Compostela) garderait les reliques.