Un mois après la mort du
prêtre diocésain de Tucumán, la commission nationale Justice et
Paix de la Conférence épiscopale argentine s'est exprimée pour
dénoncer l'entrisme du trafic de drogue dans un bon nombre de corps
constitué du pays. Les évêques rappellent le combat du prêtre
défunt contre les responsables de ce trafic. Ils appellent de leurs
vœux les conclusions de l'instruction judiciaire qui enquête sur
deux pistes, le suicide ou l'assassinat.
A un mois de l'événement,
ce communiqué montre qu'on est loin d'avoir trouvé des preuves
évidentes sur la double vie du disparu, ce qui était apparu dès
les premières heures de la tragédie. Dans le cas contraire,
l'Eglise n'aurait pas choisi cette date pour s'exprimer. C'était
d'ailleurs assez troublant de voir apparaître trois maîtresses en
seulement 48 heures après la découverte du corps pendu dans la
salle de répétition de la chorale paroissiale. En général,
l'existence d'une double vie met du temps à se révéler puisque
tous les acteurs se sont efforcés de la cacher jusqu'à ce
moment-là...
Pour aller plus loin :
lire l'article de La Prensa, qui se contente de reprendre l'intégralité du communiqué
lire l'article de Clarín
lire l'article de Radio
Vatican en français et en espagnol (pour une fois, c'est exactement
le même).