La grande plage de Mar del Plata en plein été ! |
Comme tous les ans, à
quelques jours près, Barrio de Tango entre dans son rythme de l'été
austral... C'est une période où l'actualité argentine et
uruguayenne se met en sommeil et où j'emploie le temps ainsi
récupéré sur mon blog à lancer et faire avancer les chantiers de
l'année suivante.
En 2016, je n'ai pas sorti
de nouveau livre mais j'ai créé deux nouvelles conférences qui
m'ont demandé beaucoup de travail aussi. L'une porte sur la fille et
le gendre de San Martín (elle s'adresse surtout au public argentin),
l'autre, commandée par le Souvenir Napoléonien, porte sur Francisco
de Miranda, le Précurseur de l'Indépendance hispano-américaine.
J'ai déjà sur le métier un projet de livre qui réclame une
recherche historique considérable, avec à nouveau une dimension
plurilingue avec des sources en espagnol, en anglais et en français.
La publication de cet ouvrage, qui devrait faire 650 pages, est
prévue en janvier ou février 2020. Il y a donc du pain sur la
planche et c'est ce à quoi je vais consacrer les mois de janvier et
février pendant que les Portègnes se prélassent sur la grande
plage de Mar del Plata, qui me sert tous les ans de symbole de
vacances australes.
Et comme en Europe, on est
en hiver, il est prévu que je participe aussi à trois salons du
livre. Le premier se tiendra à Péronne les 20 et 21 janvier, le
deuxième à Saint-Mandé (94) les 28 et 29 janvier et le week-end
suivant, les 4 et 5 février, je serai à Bourges, dans le très beau
palais du Duc Jean de Berry, où je marquerai d'abord et avant tout
le bicentenaire de la Traversée des Andes dont les festivités vont
commencer à Mendoza, San Juan et San Luis vers le 15 janvier, date
anniversaire du départ de l'armée des Andes pour aller libérer le
Chili. Le point d'orgue des festivités devrait être le 12 février,
à quelques kilomètres de Santiago, sur le champ de bataille de
Chacabuco. Autant que faire se peut, j'en rendrai compte sur Barrio
de Tango, ainsi que des grands festivals d'été qui vont se dérouler
un peu partout en Argentine.
Et je profite de cet
article pour annoncer l'arrivée d'un nouveau sigle dans la partie
basse de la Colonne de droite, celui de la Maison des Ecrivains et de
la Littérature que je viens de rejoindre. C'est à travers ces
organismes qu'un écrivain peut se professionnaliser au fur et à
mesure qu'il publie et qu'il vend. Outre les services à ses
adhérents, la Maison des Ecrivains et de la Littérature (MEL)
propose au public des animations culturelles autour de l'écrit,
notamment un programme de lectures en établissement scolaire
subventionnées par la MEL et payables en droit d'auteur (1) (L'Ami
littéraire) et des rencontres avec des écrivains dans les
Universités (le Temps des écrivains). La MEL accueille des auteurs
qui publient à compte d'éditeur (2), dans les mêmes conditions que
les autres institutions professionnelles du secteur, Société des
Gens de Lettres, SOFIA, Charte des auteurs et des illustrateurs
jeunesse, Centre National du Livre.
Pour en savoir plus :
consulter le site Internet de la Maison des Ecrivains et de la Littérature
consulter le site Internet de la Charte.
(1) Le paiement en droit
d'auteur permet de simplifier les opérations comptables pour
l'organisateur de la manifestation. C'est une procédure similaire au
salariat mais les contributions sociales sont incommensurablement
plus simples et moins onéreuses.
(2) Ne peuvent pas être
pris en compte ni les auteurs édités à compte d'auteur ni les
auteurs auto-édités (dont le nombre a beaucoup augmenté ces
dernières années, sous l'influence de l'uberisation de toute
l'économie). En effet, en droit, ils sont assimilés à des éditeurs
et non à des auteurs. Le mode de rémunération de leur travail et
leur protection sociale sont distincts de ceux des auteurs.