Cliquez sur l'image pour obtenir une très haute résolution |
Vendredi dans le cadre de
sa tournée européenne, qui le conduit à Paris aujourd'hui, le
Président de la République orientale de l'Uruguay Tabaré Vázquez
a été reçu au Vatican par le Pape François pour la première
audience officielle de son second mandat.
La même photo que pour El País mais en manchette La photo de une est consacrée au problème de la violence dans les stades de foot |
L'entretien a été des
plus cordiaux. On n'en attendait pas moins avec une personnalité
aussi distinguée que celle de cet oncologue profondément chrétien,
qui avait mis son veto, il y a plusieurs années, à une loi de
libéralisation de l'avortement (1), passée depuis sous la mandat de
José Mujica, son successeur et prédécesseur (2).
Dans sa conférence de
presse qui a suivi, Tabaré Vázquez a annoncé que le Vatican allait
ouvrir ses archives au sujet de la dictature militaire des années
1973-1985, comme cela s'est déjà fait pour l'Argentine à la
demande des associations de victimes du terrorisme d'Etat.
La photo est encore plus petite ! Dans la colonne de droite, en haut... Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Le lendemain, la presse
uruguayenne faisait écho à cette entrevue papale, à peine moins
attendue qu'elle ne l'est en Argentine quand il s'agit du chef de
l'Etat.
Pour aller plus loin :
lire l'article de La República le jour même
lire l'article de El Observador le jour même
lire l'article de El País
le lendemain, qui titre sur la promesse d'une visite de François en
Uruguay (et on sait en effet que le Pape veut profiter d'un
déplacement pour visiter au moins trois pays, le Chili, l'Argentine
et l'Uruguay et qu'il n'en trouve pas le temps)
lire l'article de La República le lendemain
(1) Voir mon article du 3 novembre 2008
(2) Voir mon article du 18 octobre 2012