Le Centro Cultural
Kirchner (CCK), qui dépend du ministère des médias et contenus publics
au niveau national, propose tout au long de la semaine, de demain
mardi jusqu'à dimanche 11 décembre 2016, un large programme de
concerts instrumentaux, de récitals de chanteurs et chanteuses
(Amelita Baltar, María Graña et Raúl Lavié, excusez du peu),
cours de danse et grande milonga de clôture le 11 à partir de 18h.
Comme toujours, il faut
retenir ses places à l'avance, dans des conditions qui ne sont guère
commodes pour les gens soumis à des horaires de bureau, ce qui est
la majorité de la population à Buenos Aires.
Dimanche marquera la date
traditionnelle du Día nacional del Tango et, malgré l'organisation
déplorable des réservations, c'est une bonne chose qu'un centre
culturel national de cette taille et de ce prestige s'associe
amplement aux célébrations. Ce n'était pas vraiment le cas sous
les gouvernements de Néstor et Cristina Kirchner.
Pour connaître
l'intégralité du programme, consulter le site Internet du CCK.
Ce matin, Página/12
commente l'événement dans un article court où la rédaction a
réussi à glisser des critiques de la politique économique du
gouvernement. Ce n'est pas que ce soit faux (les milongas ont été
fortement impactées par l'augmentation soudaine de l'énergie) (1)
mais ça ne leur arracherait pas ni plume ni la rotative de
reconnaître que l'initiative du CCK va plutôt dans le bon sens !
Il est probable que je ne pourrai pas publier les mardi et mercredi 6 et 7 décembre. Pendant ces deux jours, je suis en réunion à la Société des Gens de Lettres.
Donc pas de mise à jour de Barrio de Tango,
sauf événement majeur lié à l'actualité argentine ou uruguayenne.
Donc pas de mise à jour de Barrio de Tango,
sauf événement majeur lié à l'actualité argentine ou uruguayenne.
(1) En fait, l'énergie
(électricité et gaz) était fortement subventionnée, tout comme
l'eau. On pouvait arriver à une facture de 50 ou 60 $ ARG (moins de
5 €) pour deux mois pour un particulier. Et il n'y a pas de
différence de tarification entre particuliers et entreprises. Ce qui
explique l'emploi disproportionné de l'électricité ou du gaz (il
faut voir les Argentins mettre et remettre la bouilloire sur le feu
pour se servir l'eau chaude du mate au lieu d'employer une bouteille
thermos comme font les Uruguayens ou comme nous-mêmes le ferions en
Europe pour le même usage) et le gâchis de l'eau. A Buenos Aires en
particulier, il y a des fuites d'eau partout et tout le temps, des
robinets qui gouttent dans la cuisine comme dans la salle de bain,
des chasses d'eau qui ne se remplissent jamais, etc.