Le gouvernement l’a décidé et l’impose : toutes les activités dans les centres culturels des sites de mémoires devront obtenir avec trois semaines d’avance l’agrément des pouvoirs publics, en l’occurrence celui du ministre de la Justice. Le gouvernement de La Libertad Avanza (la liberté progresse) instaure une censure en bonne et due forme.
C’est la triste suite de la censure, déjà, du spectacle proposé par le chanteur Milo J au milieu de la semaine.
Et quand on sait que beaucoup d’activités sont programmées avec moins de trois semaines d’avance dans ce pays qui est le roi de l’improvisation dans tous les domaines.
Cette catastrophe qui frappe la vie culturelle et artistique, ainsi que les politiques de mémoire elles aussi censurée, était prévisible dès l’élection de Mileí. Maintenant, tout semble s’accélérer en Argentine depuis l’arrivée au pouvoir de Trump et son activité antidémocratique tous azimuts.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12, qui est le seul quotidien national à
traiter le sujet.