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En photo : Mileí et le directeur de la ANDIS Au-dessus : la prestation de serment du premier des deux magistrats intégrés à la Cour suprême Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Hier, le gouvernement a fièrement annoncé sur les réseaux sociaux la publication d’un nouveau décret concernant les handicapés mentaux qui allaient désormais être classés en quatre catégories pour la répartition des aides que Mileí a délibérément baissées.
Les quatre catégories correspondent à des concepts en vogue il y a cent ans mais complètement dépassés depuis plus d’un demi-siècle : idiot, imbécile, retardé et débile mental.
Cela a provoqué un tel scandale que le gouvernement a aussitôt fait machine arrière, prétextant une erreur dans la précipitation de la part d’une personne subalterne qui a aussitôt été révoquée. Une lampiste.
Le directeur de l’agence en charge des handicapés (ANDIS) n’a aucune compétence dans le domaine, il n’a aucune expérience administrative. Il n’a jamais travaillé dans un service de l’État. C’est un avocat. Comme il a défendu les intérêts de Mileí avant son élection, c’est un homme qui lui est loyal et qui jouit à ce titre de toute sa confiance. D’où sa nomination à ce poste délicat où il se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Cette
nomenclature antédiluvienne dont suinte un mépris qui n’est plus
supportable pour l’opinion publique d’un pays comme l’Argentine,
où le taux d’éducation est très élevé et la culture
psychologique très développée, a tellement choqué que pour une
fois, toute la presse se fait écho du problème, alors que la presse
de droite ne prête d’ordinaire qu’une attention distraite à ces
questions.
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C'est l'inverse : l'info sur la Cour a droit à la photo centrale Les handicapés se retrouvent dans le titre secondaire tout en bas Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Ce n’est pas la première fois que Mileí et sa clique s’en prennent aux handicapés en Argentine. De nombreux outils publics de soutien à cette population ont déjà disparu, pour laisser les intéressés et leurs familles se débrouiller tout seuls, ce dont il n’est pas sorcier d’imaginer que cela n’est possible dans aucun pays, quel que soit son degré de développement, quelle que soit la civilisation à laquelle il appartient.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
lire
l’article
de La
Prensa
lire
l’article
de Clarín
lire
l’article
de La
Nación