S'il y a une chose qui manque à Buenos Aires, côté gastronomie, c'est bien le bon chocolat. Le chocolat industriel que l'on trouve dans les supermarchés est ignoble au palais de ressortissants de pays à forte tradition chocolatière comme la Belgique, la Suisse, la France et l'Espagne. Et le chocolat artisanal n'existe pratiquement pas. On le trouve en revanche à San Carlos de Bariloche, la célèbre station de ski des Andes Patagoniennes, qui en a fait une spécialité et une attraction touristique si marquante que l'article de Página/12 ne cite comme pays du chocolat que la Suisse. Entre montagnards, on se reconnaît !
La bonne nouvelle, apportée donc en cette édition dominicale et hivernale du quotidien argentin, c'est que des artisans chocolatiers ont fait leur apparition dans la capitale où ils commencent à ouvrir des boutiques de luxe. Le tout grâce à un nouvel immigrant, un maître chocolatier helvète venu développer son art dans l'hémisphère sud comme un beau jour des années 1860, un vigneron de Pau apporta dans ces parages un cépage qui allait devenir l'emblème oenologique argentin, le malbec. Et d'ailleurs la journaliste fait elle-même le lien entre l'art de déguster et de valoriser les deux produits, qui sont parmi les plus élaborés des produits gastronomiques...
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