Après un hommage qui lui a été rendu il y a deux semaines à la Academia Nacional del Tango, c'est maintenant au Festival de Tango de Buenos Aires, au Centre d'Exposition, à la Recoleta, que se tiendra en fin d'après-midi à 18h une nouvelle présentation de ce nouveau disque du chanteur Juan Carlos Godoy, l'une des vedettes du documentaire Café de los Maestros dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler dans ces colonnes.
Pour l'occasion, Página/12 consacre une assez longue interview au vénérable artiste, qui ne boude pas son plaisir de revenir ainsi périodiquement sur le devant de la scène à un âge ma foi avancé.
Pour aller plus loin :
Hier, à l'amphitéâtre Eva Perón du Parque del Centenario, le Festival rendait hommage à Alorsa, grâce au concours de deux des musiciens du groupe La Guardia Hereje (1), et de quelques chanteurs amis parmi lesquels on retrouvait Lucio Arce, Cucuza et Juan Pablo Villareal. La maman d'Alorsa avait fait le voyage depuis La Plata pour être présente. Malheureusement, l'heure un peu trop précoce pour un samedi après-midi (15h) et les 10 jours de pluie exceptionnels jusqu'à vendredi inclus avaient découragé beaucoup de gens de venir se risquer sur des gradins trop exposés aux récentes intempéries... Quel dommage car sans faire grand soleil, il n'est pas tombé une goutte d'eau de l'après-midi et il faisait raisonnablement bon, même pour de Portègnes, surtout avec le maté en pogne et la thermos à portée de main.
(1) L'un des deux guitaristes de la Guardia Hereje a temporairement raccroché son instrument après la mort d'Alorsa il y a trois ans. Il le reprendra un jour parce que la musique lui manque trop. J'ai pu longuement en parler avec lui après le concert. Chacun se remet comme il peut de ce drame...