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Mon
deuil récent m'a fait retarder au-delà de mes habitudes l'annonce
de ma prochaine conférence que je donnerai le samedi 27 octobre à
18h15, à Albi, dans le cadre du festival annuel Arte Tango.
Ce
sera à la MJC, 13 rue de la République.
Entrée
libre et gratuite.
La
conférence, intitulée Gardel y su después, le répertoire du tango
chanté de 1917 jusqu'à nos jours, portera sur les textes et les
poètes et insistera sur ce qui s'est développé après Carlos Gardel (1890-1935),
puisque le répertoire du chanteur est quelque peu connu
en France mais ce qu'il s'est passé ensuite l'est beaucoup moins.
En
fait, la disparition de Gardel n'est pas un repère pertinent dans
l'histoire du tango stricto sensu. S'il l'est pour nous, c'est parce
que, n'étant pas argentins, nous ne sommes pas plongés
dans cette réalité que le tango exprime, reflète et participe à
construire. Pour les Argentins contemporains de Gardel et ceux d'aujourd'hui, le tango a
tout simplement continué sa course grâce aux auteurs que le
grand artiste avait découverts et suscités, comme Homero Manzi,
Enrique Santos Discépolo ou Enrique Cadícamo. Puis d'autres sont
venus comme José María Contursi et Homero Expósito et enfin
Horacio Ferrer,
qui a révolutionné le genre en 1967 avec María de Buenos Aires, le
premier opéra-tango, une idée géniale et mégalomane de Piazzolla.
De là surgit une nouvelle génération de poètes avec des gens
comme Raimundo Rosales, Alejandro Swarczmann et le regretté Alorsa.
La conférence
sera suivie d'une vente de mes ouvrages (voir la Colonne de Droite de
ce blog) et d'une dédicace puis d'une dégustation d'empanadas
argentines, ces chaussons fourrés à la viande [de bœuf] ou à
d'autres délices (poisson, œufs, légumes ou purée de maïs).
Pour en
savoir plus sur le programme du festival, ses concerts, ses milongas,
ses cours et ses pratiques, consulter son site Internet et sa page Facebook.