On la surnommait "La fiancée du Paraná", le fleuve principal qui délimite le "Litoral" argentin (le nord-est du pays). Elle était née dans la province de Corrientes, le 15 juin 1940. Ramona Galarza, l’une des plus grandes représentantes du chamamé, le genre emblématique de cette région de l’Argentine, est décédée hier, dans un hôpital de Buenos Aires, où elle avait été admise après un arrêt cardiaque, chez elle.
Elle avait commencé sa carrière dans les années 1950. A son actif, elle avait une trentaine de disques et une dizaine de films.
A l’exception de La Nación, qui n’en dit pas un mot ni sur sa une ni sur son site Internet, les journaux nationaux ont traité l’information en titre secondaire à la une de ce matin.
En haut à droite et sans photo tandis que l'opération minime subie par Macri a droit à la sienne ! Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Dans sa province natale, l’émotion est encore plus manifeste : le gouverneur Gustavo Valdés et le ministre provincial de la Culture ont rendu hommage à l’artiste disparue. Le site de l’Instituto de Cultura de Corrientes a remis en ligne la vidéo de la dernière participation de Ramona Galarza à la Fiesta Nacional del Chamané de l’été dernier.
Le titre secondaire est placé en bas à gauche La une privilégie les manœuvres politiciennes à la Cour Suprême et les déclarations du président à l'Assemblée générale de l'ONU |
Elle avait célébré le chamamé à travers toute l’Amérique, invitée au Chili, au Paraguay, aux États-Unis ou au Canada.