Du bruit sur la Croisette, dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Ce matin, toute la presse argentine se fait l’écho des propos du délégué-général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, qui, hier, s’est publiquement solidarisé avec le secteur cinématographique argentin, privé de soutien institutionnel et de subvention publique.
En substance, le Français a déclaré que cette politique constituait une erreur parce que le cinéma, l’art, la culture sont des armes patriotiques, des armes de défense, des armes qui mettent en valeur l’esprit d’un pays et d’un peuple et enfin qu’ils constituent aussi une arme économique.
Página/12 appuie fortement sur cette déclaration qu’il cite avec gourmandise tandis que les journaux de droite sont plus discrets sur cette question, préférant s’étendre sur le programme du festival et mentionner les rumeurs peu ragoûtantes qui, depuis ce week-end, annoncent des scandales retentissants sur fond d’enquête que le journal concerné dément.
Cette déclaration de Thierry Frémaux est d’autant plus appréciée par le monde de la culture qui s’oppose à la politique de Mileí que le délégué général du festival souligne par ailleurs le retour en forme du 7e Art au Brésil alors que la politique de gauche de Lula commence à donner ses fruits après la destruction du secteur culturel sous la présidence violente, mensongère et ignare de Bolsonaro.
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Ajout du 15 mai 2024 :