vendredi 10 mai 2024

Le succès incontestable de la grève générale laisse le gouvernement de marbre [Actu]

Le pays à l'arrêt, dit le gros titre
sur cette photo de la 9 de Julio, la plus grosse artère de Buenos Aires,
d'ordinaire la circulation y est infernale !
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Hier, la plupart des transports en commun était à l’arrêt partout dans le pays et la majorité des commerce et des entreprises est resté fermée. La presse de droite fait des pieds et des mains pour éviter de le reconnaître.


"Des pertes énormes à cause de la grève sauvage", dit le gros tire
Cette grève générale n'avait rien de sauvage.
Le préavis a été publié il y a plusieurs semaines
La Prensa, fidèle à sa tradition de droite,
se tient toujours prête à considérer
l'abolition du droit de grève.
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Pour Mileí et son gouvernement, c’est business as usual. Comme si de rien n’était, sauf pour Patricia Bullrich qui s’efforce de menacer le plus de monde possible de rétorsions en tout genre.

"La grève s'est fait fortement ressentir mais
des commerces ont ouvert et il y avait beaucoup
de monde dans la rue", dit le gros titre
qui préfère montrer le sauvetage d'un cheval
menacé par les inondations au sud du Brésil
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Quant à la sœur du président, Karina Mileí, qui n’est pas élue, elle est en train de prendre le pouvoir. C’est elle qui a présidé la dernière réunion du gouvernement alors qu’elle est secrétaire-générale de la Présidence, ce qui est déjà une entorse aux bonnes mœurs démocratiques puisqu’il existait avant la prise de fonction de Mileí un décret interdisant aux élus de nommer les membres de leur famille à ces postes de l’appareil gouvernemental. Pourtant, le gouvernement vient d’échouer à faire voter par le Sénat sa loi dite de Bases, la nouvelle tentative de tout casser dans le pays.

"La grève a été très suivie à en croire
le manque de transport mais il y a eu de l'activité",
dit le gros titre sur cette double photo
de la gare principale de Buenos Aires en haut
et l'entrée d'une petite galerie commerciale en banlieue sud
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Les photos ne laissent aucun doute quant à la paralysie du pays. Les reportages des journalistes étrangers sont sur la même ligne.

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© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de La Prensa
lire l’article de La Nación (l’article de une n’est pas disponible en ligne).