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"La majorité locale l'a emporté à Corrientes et le candidat LLA arrive quatrième", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
De bon augure démocratique pour les élections
provinciales de dimanche prochain en province de Buenos Aires puis
les élections de mi-mandat au niveau national en octobre !
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En haut : "A Corrientes, Mileí à contre-courant", jeu de mot habituel à ce journal En titre principal, un nouvel épisode du procès contre les pieds-nickelés qui ont tenté d'assassiner Cristina Kirchner (photo) il y a plusieurs années Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
La cote du président Mileí
baisse à vue d’œil au milieu du désastre économique et social
visible dans tout le pays, de la violence verbale et policière et
des fortes odeurs de corruption qui émanent de la Casa Rosada depuis
l’affaire de la crypto-monnaie qui, promue par le président, a
entraîné dans les cinq heures suivantes la faillite de centaines de
personnes qui avaient fait confiance aux déclarations publiques de
ce chef d’État qui n’en a que le titre mais certainement pas la
probité et la compétence attendues.
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Corrientes n'a droit qu'à une petite photo du candidat au poste de gouverneur en train de voter Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Dans la province de Corrientes
hier, c’est le candidat radical qui l’a emporté. Les radicaux,
une formation née au centre gauche en 1890 et inscrite aujourd’hui
dans une droite classique démocratique, dont un certain nombre
d’élus ont pris leurs distances avec le président depuis de
nombreux mois, remportent la province.
Le gouverneur élu au premier
tour n’est autre que le frère du sortant, lequel s’en va avec
plusieurs autres responsables de province former une alliance
politique pour proposer une nouvelle alternative tant aux
libertariens de Mileí qu’aux péronistes qui ont conservé leur
cheffe historique, Cristina Kirchner, malgré sa peine
d’inéligibilité à vie et d’assignation à résidence pour 8
ans.
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"Corrientes : la majorité locale prend 30 points au PJ [kirchneristes] et LLA arrive quatrième", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Les kirchneristes, arrivés en
deuxième position avec un pourcentage de voix moitié moindre que le
vainqueur, crient au manque de transparence, lequel semble bien avoir
existé. Quant au candidat mileiste, il arrive bon quatrième moins
de 10 % des voix alors que le kirchneriste a obtenu près de
20 %.
©
Denise Anne Clavilier
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
lire
l’article
de La Prensa
lire
l’article
de Clarín
lire
l’article
de La Nación