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vendredi 1 novembre 2024

Demain, nouvelle Noche de los Bares Notables à Buenos Aires [à l’affiche]

Couverture du catalogue officiel des Bares Notables
de la Ville Autonome de Buenos Aires
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Demain, samedi 2 novembre 2024, Buenos Aires célèbre la Nuit des Cafés classés. Au programme, comme chaque année, des concerts et des rencontres avec des artistes.


Intérieur du Café de los Angelitos,
rendu particulièrement célèbre par le tango du même nom
Carlos Gardel a souvent fréquenté cet établissement.
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Les Bares Notables sont une soixantaine d’établissements distingués par le ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires pour leur valeur patrimoniale et architecturale et le rôle qu’ils ont joué et continue de jouer dans la vie culturelle, artistique et intellectuelle de la ville.

Mon coup de cœur personnel :
El Federal se situe juste à côté de la maison
où je loge lorsque je suis à Buenos Aires
J'y ai de très beaux souvenirs d'amitié
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Tous ont beaucoup souffert de la pandémie, comme on peut l’imaginer. Tous souffrent de la crise actuelle déclenchée par le gouvernement Mileí par-dessus une inflation démentielle qui a commencé après les confinements sanitaires.


Autre souvenir personnel dans le même quartier :
Le Café La Poesía a été le lieu d'enregistrement
de plusieurs émissions de télévision de Nolo Correa
auxquelles j'ai été invitée.
Ce café est cité par Horacio Ferrer dans le tango
qu'il a dédié à la femme de sa vie : "Lulú"
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Le portail de la Ville présente le programme uniquement en ligne cette année que l’on peut fouiller par quartier et par établissement.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

visiter la page de la manifestation sur le portail des festivals de Buenos Aires.

jeudi 7 décembre 2023

Clásica y Moderna va renaître [Actu]

En bas, on lit encore très bien le nom du bar-librairie !
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La libraire-restaurant-concert Clásica y Moderna, l’un des Bares Notables de la ville de Buenos Aires, situé à l’angle de l’avenue Callao et de la rue Paraguay, dans le quartier de Recoleta, avait fermé ses portes en 2019, peu après la mort de sa directrice, Natu Poblet, fille du fondateur qui l’ouvrit il y a quatre-vingt-cinq ans.

Le fonds de la librairie, intact...
Une image plus qu'émouvante
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Il y a quelques temps, une autre femme, Raquel Rodrigo, a choisi de relever le gant et de relever le rideau de fer qui enfermait depuis toutes ces années le riche fonds de la librairie, la vaisselle et le piano qui avaient vu passer dans ces murs les grands artistes de la musique populaire argentine. Je me souviens en particulier d’y avoir vu les chanteurs Susana Rinaldi, Horacio Molina et Amelita Baltar.

Clarín y consacrait hier un grand article richement illustré avec une longue interview de la nouvelle patronne.

La façade a elle aussi survécu, avec des vitrines où étaient placés
quelques livres à mettre en valeur
et sa plaque d'hommage posée par la Legislatura
lorsqu'elle avait nommé d'intérêt culturel ce lieu-phare
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La réouverture de la salle doit avoir lieu lundi prochain en présence de quelques hautes personnalités du nouveau gouvernement.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :


Ajouts du 13 décembre 2023 :
lire cet article de Clarín sur la réouverture de la salle
lire l’article de La Nación sur les people (presque tous très à droite) invités à l’événement

dimanche 13 novembre 2022

La Puerto Rico renaît de ses cendres covidiennes [Actu]

Devanture du café
Photo Fernando de la Orden (Clarin)

La Puerto Rico est un célèbre bar de Buenos Aires, un établissement historique fondé en 1887. Il se situe en plein quartier de Monserrat, dans la rue Alsina, tout de la basilique San Francisco, où il s’est installé dans les Années Folles. Il en a conservé les caractéristiques dans sa décoration.

En mars de l’année dernier, le café avait dû baisser le rideau. Les mesures sanitaires liées au Covid avaient eu raison de sa trésorerie et de la vigueur de la dernière propriétaire qui tenait la maison toute seule depuis la mort de son mari en 2012.

Détail de la porte rénovée
Photo Fernando de la Orden (Clarin)

Un nouveau patron vient de reprendre les rênes de cette prestigieuse maison. Le décor a été rafraîchi en respectant la tradition du lieu. Le mobilier et les miroirs ronds qui tapissent les murs ont été miss en valeur. Les grains de café sont à nouveau torréfiés sur place. La Puerto Rico est en effet l’un des très rares établissements qui produit lui-même son breuvage phare de la graine jusqu’à la tasse.

C’est une des bonnes choses de Buenos Aires : quand les grandes adresses se cassent la figure, il y a presque toujours quelqu’un pour relever le gant et venir sauver ce morceau de patrimoine.

Les Bares Notables, très durement affectés par le covid et ses suites, rouvrent ici et là leurs portes dans la capitale argentine.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

vendredi 28 octobre 2022

Ce soir, première Noche de los Bares Notables [à l’affiche]

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Ce soir, à compter de 17h et jusqu’à minuit, la Ville de Buenos Aires propose pour la première fois une Noche de los Bares Notables, ces cafés et restaurants inscrits sur une liste d’établissements distingués pour leur rôle historique et/ou culturel dans leur quartier.

Une dizaine de parcours ont été imaginés dans différents coins de la mégalopole portègne avec un grand choix d’activités culturelles gratuites qui se mêleront aux spécialités (payantes) de la quarantaine de maisons participantes : concerts, milongas, expositions, tables de ping-pong ou de billards, conférences, tables-rondes, rencontres avec des artistes et des écrivains…

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L’événement retient l’attention des quatre quotidiens principaux à envergure nationale.

Belle soirée en perspective ! Un bon coup de pouce à tous ces établissements qui, pour beaucoup, ne sont toujours pas remis de la crise des confinements successifs.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

consulter la page consacrée à l’événement sur le portail de la Ville Autonome de Buenos Aires

vendredi 24 juin 2022

La Ideal rouvre ses portes [Actu]

Une plongée signée Fernando de La Orden
dans la salle principale de La Ideal
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La Ideal est une confitería (un salon de thé) du centre de Buenos Aires qui a pendant de longues années une célèbre milonga tout à fait traditionnelle. Avant sa fermeture, elle faisait partie des Bares Notables de la Ville, un ensemble d’établissements historiques qui contribuent officiellement à la vie culturelle locale en accueillant des concerts, voire des conférences, sous la direction du ministère local de la Culture.

La Ideal, dont tout le monde reconnaît l’emblème très Vieille France (une fleur de lys), a été en travaux de restauration pendant cinq ans et, ces jours-ci, elle rouvre ses portes avec un décor mis en valeur dans ses moindres détails.

Une splendeur.

Le 19 juin, Página/12 lui consacrait un article. Aujourd’hui c’est son concurrent, Clarín, qui s’en charge avec une page entière : cinq colonnes et quelques très jolies photos.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :


Ajout du 28 juin 2022 :
lire
cet article de La Nación, paru hier dans l’édition papier

vendredi 27 août 2021

Mort et résurrection sur Avenida Corrientes : La Paz ferme ses portes et La Giralda les rouvre à la surprise générale [Actu]

En haut, la non-nationalisation de la société
qui gère les voies navigables en Argentine
En bas : la réouverture de La Giralda
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La Paz et La Giralda sont deux grands cafés de Avenida Corrientes, l’artère de la vie culturelle à Buenos Aires, très affectée par la politique ultra-libérale de Mauricio Macri (2015-2019) et sinistrée depuis que la crise sanitaire a réduit les sorties des habitants de Buenos Aires et de ses environs.

C’est ainsi que le 20 mars 2020, La Paz, qui n’était déjà plus que l’ombre d’elle-même depuis trois ans, a fermé ses portes avec l’espoir de les rouvrir une fois le cauchemar dissipé. A présent, le patron a définitivement jeté l’éponge. Ce qui restait de la salle (une partie avait déjà laissé place à un kiosque à confiseries industrielles et autres babioles de dépannage) a été vidé de tout son mobilier il y a un mois et cette semaine, on a vu disparaître l’enseigne à l’angle de Corrientes avec la rue Montevideo. Il est vaguement question, dit la rumeur, d’un projet d’installation prochaine d’un bar à sushis… Une catastrophe pour ce lieu où l’on se régalait depuis plus de 70 ans des spécialités typiquement argentines et où les intellectuels et artistes de gauche aimaient se retrouver dans les années 60 et 70, comme ils le faisaient à Paris, au Flore dans le Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre.

La Giralda : décor et service actuels, dans les règles sanitaires

Non loin de là pourtant, c’est une bonne nouvelle qui éclaire une actualité sombre : l’historique café La Giralda, qui avait fermé en 2018, au début de la profonde crise économique déclenchée par la politique néolibérale et l’endettement public national, vient de rouvrir ses portes avec une salle entièrement redécorée (les nostalgiques en seront chagrin, mais il faut bien vivre). On peut se consoler sans arrière-pensée car le nouvel exploitant a décidé de conserver telle quelle la devanture et il a conscience de la responsabilité patrimoniale qui pèse sur ses épaules. Or c'est loin d'être toujours le cas, comme l’indiquent les rumeurs qui circulent sur l’avenir de La Paz. Il faut donc à ce monsieur une bonne dosse de courage pour oser rouvrir dans les conditions que nous traversons.

La Giralda, c’est un Bar Notable de la Ville Autonome de Buenos Aires. Depuis trois ans, elle manquait à la vie culturelle locale qu’elle avait animée jusqu’à sa fermeture décidée par un gérant arrivé au bout de ses possibilités. Et ce n’était pas le seul Bar Notable à mettre la clé sous la porte dans ces temps où le capitalisme était la seule boussole du gouvernement. Clásica y Moderna n’a pas encore connu ce réveil de Belle au Bois dormant.

Comme cette réouverture est une bonne nouvelle, elle intéresse moins la presse que l’autre, la mauvaise : deux articles pour celle-ci contre trois pour l’autre (et, comme par hasard, rien dans Página/12 qui n’a d’yeux que pour La Giralda).

La Paz, telle qu'on la voit aujourd'hui.
Seule reste une partie de l'enseigne à l'étage

Avant la pandémie, les deux établissements bénéficiaient beaucoup de la vie trépidante du quartier, rempli de cinémas, de théâtres et de salles de concert. Ces deux cafés faisaient le plein avant et après les spectacles. Ils étaient très fréquentés aussi à midi et à l’heure de la merienda, la collation de fin d’après-midi. Certains touristes sud-américains faisaient un détour pour connaître ces lieux. Ceux venus d’Amérique du Nord, d’Asie ou d’Europe, beaucoup moins. La crise économique les avait mis tous les deux au tapis avant que le covid ne finisse le sale boulot. Les ténors de la droite ne fréquentent guère ces deux cafés, situés trop loin des centres de décision politique nationale et locale (1). Ils les ont donc laissé dépérir sans une larme.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :


Ajouts du 29 août 2021 :
lire cet article de Página/12 sur la fermeture de La Paz
lire ce billet d’opinion signé dans le même journal par un écrivain et psychanaliste qui raconte l’histoire du café disparu : Les tables parlantes (comme on dit « cinéma parlant » pour l’opposé au muet)



(1) Le Congrès, Plaza de Mayo ou, encore plus loin depuis quelques années, l’exécutif municipal qui s’est exilé au sud de la Ville.

mardi 23 mars 2021

Encore une disparition patrimoniale : la Puerto Rico a baissé le rideau [Actu]

Photo Federico Imas (pour Clarín)


Clarín est à nouveau seul ce matin à répercuter la nouvelle dans sa version papier : le Bar Notable La Puerto Rico, situé dans le quartier historique de Monserrat, dans la rue Alsina, a mis la clé sous la porte. L’entreprise n’aura pas survécu aux restrictions imposées par la crise sanitaire.

Ce café-salon de thé avait ouvert en 1887 et il avait emménagé dans la rue Alsina il y a près de cent ans, en 1925. Il a baissé le rideau le 31 décembre dernier mais la patronne ne l’a fait savoir que maintenant. La Puerto Rico employait quatorze salariés.

Installé dans ce quartier, l’établissement voyait défiler les touristes autant que les Portègnes qui travaillaient ou vivaient dans le voisinage. La pandémie a fait disparaître le flux touristique et le chiffre d’affaires s’est effondré, malgré la mise en place d’une vente à emporter dont profitaient les gens du quartier.

Photo Maximiliano Faila (pour Clarín)

De grands personnages de la culture s’étaient assis à l’une ou l’autre des 70 tables que comptait cette belle salle historique : Jorge Luis Borges (qui était alors directeur de la Bibliothèque Nationale à quelques pas de là, elle n'avait pas encore déménagé à Recoleta), Enrique Cadícamo, l’auteur du tango Los Mareados et de tant d’autres chefs d’œuvre du genre, l’actrice Niní Marshall qui habitait tout près de là, dans ce qui est aujourd’hui le musée de la Ville (Museo de la Ciudad), face à la basilique San Francisco.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

lire l’entrefilet de Página/12 (une mise à jour de son site Internet dans la matinée)
lire l’article de Clarín

lundi 1 février 2021

Vandalisme sur Avenida de Mayo [Actu]

La plaque volée cette nuit,
telle que j'ai pu la photographier en août 2007
La plaque d'hommage à la poète Alfonsina Storni (en haut)
a été entretemps déplacée ou retirée
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C’est le journal La Prensa qui l’annonce ce matin à sa une (mais pas encore sur son site Internet) : la plaque commémorative la plus ancienne de la célèbre façade du Gran Café Tortoni a été volée dans la nuit. Elle portait la date de l’inauguration de cet établissement fondé en 1858 sur le prestigieux modèle des cafés des grands boulevards de Paris sous le Second Empire.

Le propriétaire du Tortoni a porté plainte et une enquête est en cours mais il y a tout à craindre que la plaque est à tout jamais perdue, quand bien même on retrouverait les vandales qui l’ont arrachée la nuit dernière.

Comme tous les établissements de ce type, le Tortoni vit des heures sombres depuis que la pandémie impose aux cafés et restaurants des régimes économiquement intenables entre fermeture complète, click & collect et semi-ouverture avec tables installées sur le trottoir (ce qui est très inhabituel à Buenos Aires), encore faudrait-il qu’il fasse beau, or il pleut tous les jours à Buenos Aires depuis quelques semaines…

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Le Gran Café Tortoni est un des bares notables de la Ville de Buenos Aires. Au long des décennies, il a eu des clients prestigieux : Jorge Luis Borges, Carlos Gardel, Antoine de Saint-Exupéry, Federico García Lorca, Alfonsina Storni, Victoria Ocampo ainsi que de nombreux hommes politiques qui gouvernaient la municipalité ou le pays (on est à quelques pas de l’ancienne mairie et de la Casa Rosada, en plein quartier des ministères). L’établissement fait partie du patrimoine culturel et architectural de la capitale argentine. En temps normal, on fait la file sur le trottoir pour pouvoir y entrer et s’attabler une heure devant une consommation tant sa célébrité y attire le touriste argentin ou étranger. L'arrêt au Tortoni est souvent proposé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers d'autres continents en visite officielle ou visite d'Etat.

© Denise Anne Clavilier

vendredi 4 octobre 2019

Un autre lieu emblématique menacé par la spéculation immobilière [Actu]


Depuis une dizaine de jours, le café notable Plaza Dorrego, sur la place du même nom à San Telmo, dans le sud du centre historique de Buenos Aires, est fermé. Le bail est arrivé à échéance, le propriétaire du fonds de commerce ne se montre plus et celui des murs veut faire un autre usage de ce local tandis que le personnel tente de constituer une coopérative pour continuer à exploiter ce café, inscrit sur la liste des Bares Notables et idéalement situé, même si depuis quelques mois, la ville a interdit à la Feria de San Telmo d’investir cette section de la rue Defensa.


Le personnel a disposé deux petites affichettes en espagnol et en anglais
pour expliquer la situation aux passants, dont beaucoup de touristes.

C’est une partie du patrimoine culturel et même touristique de la capitale argentine qui est ainsi mis en danger, sans que le gouvernement de la Ville semble lever le petit doigt. En pleine campagne électorale, c’est à n’y pas croire. En revanche, la Commission national du patrimoine envisagerait actuellement à inscrire l’établissement au catalogue des Biens d’Intérêt historique national, ce qui le protégerait.

Un jour, il y a déjà quelques années, j’ai pris un verre dans ce café si authentique et si simple avec le compositeur et clarinettiste Néstor Tomassini qui a son studio de travail à deux pas de là… Excellent souvenir.

Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 du 30 septembre
lire l’article de Clarín du 2 octobre
lire l’article de La Nación du 2 octobre
lire l’article de Clarín du 3 octobre

Ajouts du 7 octobre 2019 :
lire cet article de Clarín sur la reprise d'activité au café le jour et les tours de veille que se répartissent les salariés pour empêcher la saisie des locaux de nuit
lire l'article de La Nación sur le même sujet.

mardi 1 octobre 2019

La Ruta del Libro, un festival de la lecture cette semaine [à l’affiche]

La plus ancienne librairie en activité au monde
Elle a été fondée (pas tout à fait à cet endroit) en 1785

Le quartier de San Telmo (qui a annexé une partie de Monserrat) propose pendant toute la semaine un circuit autour du livre avec des rencontres, des conférences, des visites commentées, des salons du livre et des pauses gourmandes dans les bars historiques du quartier.

Infographie de La Nación
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Un quartier considéré comme très touristique mais qui reste, heureusement, un quartier ordinaire du centre-ville de Buenos Aires...

Pour aller plus loin :
consulter la page de la manifestation sur le site Hola San Telmo (salut, San Telmo)

vendredi 5 avril 2019

Jacqueline Sigaut demain soir au Bar Iberia [à l’affiche]


Demain soir, samedi 6 avril 2019, à 21h (pile), la chanteuse Jacqueline Sigaut chantera au Bar Iberia, sur Avenida de Mayo au numéro 1196, dans le cadre des programmes publics de concerts gratuits dans les Bares Notables, ces établissements distingués pour leur rôle historique et culturel dans la ville.

Elle sera accompagnée par Juan Martínez à la guitare, Andrés Serafini à la contrebasse et El Chino Molina au bandonéon.

Au programme, les tangos qu’elle a enregistrés dans son sixième disque, Resiliencia Tangos, sorti l’année dernière.

mercredi 20 février 2019

Fermeture d’une librairie-restaurant emblématique de Recoleta [Actu]

La fermeture de la librairie fait la une de La Nación
Elle vole même la vedette à Karl Lagerfeld
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La librairie Clásica y Moderna a été déclarée d’intérêt culturel par la Ville de Buenos Aires en 2013 parce que ce lieu a attiré depuis sa fondation les grands acteurs de la culture argentine : Jorge Luis Borges et son ami Alfredo Bioy Casares, l’essayiste et militant national Arturo Jauretche, la poétesse d’origine tessinoise Alfonsina Storni, l’essayiste et poète Leopoldo Lugones, la figure de proue du socialisme argentin (dans les années 1930) Alfredo Palacios, les chanteuses Liza Minelli, Amelita Baltar, Susana Rinaldi, le chanteur, qui vient hélas de nous quitter, Horacio Molina, et tant d’autres. C’était une librairie et un café-restaurant. Elle faisait partie des bares notable de la cité.

Elle avait été fondée à Buenos Aires en 1938 par un homme d’origine catalane, Francisco Poblet. Mais les frères Poblet avaient déjà une librairie technique dans la capitale argentine depuis 1916… A la mort de Francisco, c’est sa fille, Natu, qui avait repris le flambeau en 1980. Natu Poblet est décédée en 2017 et la librairie a été reprise par son jeune veuf, qui l’a lui-même transmise à son frère, Fernando Monod, qui est sur le point de déclarer forfait. La librairie a une grosse dette de loyer à régler et le propriétaire ne lui donne pas de délai. Comble de malheur, les tribunaux ne fonctionnent pas actuellement, il est impossible pour le libraire de demander du temps à la justice.

L'événement fait l'objet d'une manchette en haut
tandis que la photo centrale est pour le cimetière juif profané en Alsace
Karl Lagerfeld a droit à sa photo dans la colonne de droite.
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Fernando Monod espère encore que la Ville de Buenos Aires voudra bien exproprier le propriétaire des lieux pour les mettre à la disposition de l’établissement. Le ministre de la culture portègne, font savoir Clarín et La Nación, dit réfléchir à une solution, tandis que Página/12 (journal d’opposition) n’a rien vu bouger du côté du Gouvernement local. D’ici là, le rideau est baissé et onze salariés sont au chômage.

Tout un pan d’histoire qui menace de sombrer.

Pour aller plus loin :

jeudi 4 octobre 2018

Nolo Correa et Oscar De Elía demain soir au Celta Bar [à l'affiche]


Le chanteur Nolo Correa, qui est aussi producteur et animateur de radio et de télévision, partagera demain soir, vendredi 5 octobre 2018, à 21h, la scène du Celta Bar, Sarmiento 1702, avec le pianiste, compositeur et chef d'orchestre Oscar De Elía.

Ils ont choisi pour fil rouge de leur récital commun le thème de l'amour. Il y a de quoi faire dans le répertoire du tango !

Le spectacle se tiendra au sous-sol dans la salle Facundo Cabral, du nom d'un grand auteur-compositeur-interprète de folklore argentin récemment décédé de manière tragique.

L'établissement a rejoint il y a cinq ans la famille des Bares notables de la Ville de Buenos Aires.

samedi 31 mars 2018

Juanjo Domínguez rend hommage à Barbieri ce soir à Clásica y Moderna [à l'affiche]


Le guitariste Juanjo Domínguez présentera ce soir son nouveau disque, sorti le 9 février dernier et consacré à rendre hommage à Guillermo Barbieri, l'un des grands guitaristes de Carlos Gardel, mort avec lui à Medellín dans le terrible accident d'avion du 24 juin 1935.

Domínguez se produira à Clásica y Moderna, ce soir, samedi 31 mars 2018, à 22h, Callao 892, dans le sud de Recoleta.

Guillermo Barbieri a composé une centaine de pièces pour Gardel. Domínguez en a retenu treize sur son disque, à la présentation très sobre.


Ce nouveau disque lui vaut en ce week-end de Pâques (de Semana Santa disent les Argentins) un article dans Página/12.
Mais auparavant, l'agence de presse Télam lui a consacré l'un de ses podcasts et Radio Nacional l'a interviewé.

vendredi 17 novembre 2017

Ce soir Viviana Scarlassa à Las Violetas [à l'affiche]

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Las Violetas a récemment été élu comme meilleur Bar Notable de la Ville de Buenos Aires. Une bonne raison supplémentaire pour aller écouter la chanteuse Viviana Scarlassa qui s'y produit ce soir, vendredi 17 avril 2017, à 21h30, et que mes lecteurs fidèles connaissent déjà bien.

L'affiche nous annonce des invités suprise.

Entrée : 150 $ ARG.

Le café Las Violetas est l'un des plus beaux des établissements historiques de l'avenue Rivadavia, dans le quartier de Almagro.

mardi 31 octobre 2017

Las Violetas élu meilleur Bar Notable par les portègnes [Actu]


A la suite d'un vote organisé auprès de la population de Buenos Aires, le café-salon de thé Las Violetas, du quartier de Almagro, devient le meilleur café remarquable (bar notable) de la capitale argentine.

Un coup de cœur pour moi puisque cet établissement a été plusieurs années mon lieu favori pour y rencontrer un certain nombre d'artistes qui sont maintenant devenus des amis. C'est là en particulier que j'ai fait la connaissance de Luis Alposta, en août 2008, et il s'en souvient lui aussi avec émotion. Ce premier contact s'était prolongé quelques jours plus tard par un dimanche en famille, chez lui, avec son épouse et leurs quatre enfants, qui sont tous des adultes à présent.
Quelques mois plus tard, Luis acceptait de postfacer mon premier livre, Barrio de Tango, Recueil bilingue de tangos argentins (Editions du Jasmin).


Las Violetas est un lieu charmant à Buenos Aires. Les en-cas et les desserts y sont délicieux. Le café et le submarino (1) aussi.

Pour aller plus loin :



(1) Submarino (sous-marin) : lait chaud dans lequel on laisse fondre un gros carré de chocolat noir.

mardi 24 octobre 2017

Ma nouvelle interview en ligne – à la télé cette fois-ci [à l'affiche]

Après l'enregistrement
Entre Esteban Ocampo et Nolo Correa
Puesta en linea de una nota televisiva que me hizo Nolo Correa en su programa Por el Tango, el 6 de septiembre del 2017, en el Café La Poesía en Buenos Aires. Compartí este espacio con el historiador Esteban Ocampo, especialista destacado del Cruce de los Andes. Hablamos de San Martín y la investigtación histórica.

* * *

Por el Tango vient de mettre en ligne le numéro 719 de ce programme produit et animé par Nolo Correa. Il m'y avait invitée le 6 septembre 2017 dans l'après-midi, pour enregistrer au premier étage du Café La Poesía, à l'angle des rues Chile et Bolívar, dans le centre historique de Buenos Aires. Il s'agit d'un très beau café inscrit au patrimoine de la ville.

L'émission consiste en un entretien de l'invité avec Nolo Correa et son co-animateur. C'e'st la deuxième fois que Nolo Correa m'invitait. La première fois, c'était en 2011, dans un tout autre lieu (un ancien cinéma de La Boca, dans le sud de la ville).

L'interview à deux voix portait donc bien entendu sur San Martín, sur la Traversée des Andes, sur les problématiques de recherche historique et de vulgarisation de qualité. Sur Radio Rivadavia, j'avais aussi été l'invitée de Nolo Correa sur les mêmes sujets la veille et il me reste encore à préparer les enregistrements mp3 pour une mise en ligne sur mon site Internet (1) (voir mes articles du 23 septembre 2017, du 1er septembre 2011 et du 2 octobre 2013).

En ce qui me concerne, j'avais suggéré à Nolo d'inviter l'historien militaire Esteban Ocampo, que j'avais rencontré à San Juan, au Congrès d'histoire organisé par la Province et le Cercle d'Etutdes Historiques de la ville (Junta de Estudios Históricos de San Juan). Esteban Ocampo est aussi un reconstitueur qui a fait à quatre reprises déjà la Traversée des Andes dans les conditions d'il y a deux cents ans. C'est un historien très sérieux qui travaille sur les sources, ce qui n'est pas le cas de la majorité des auteurs qui se présentent comme des historiens en Amérique du Sud.



L'émission est donc à découvrir sur le canal You Tube de TV Arg, ci-dessous ou en cliquant sur le lien. En espagnol, comme de bien entendu. Elle s'ouvre sur des images de Nolo Correa en croisière fluviale sur la Seine à Paris !



(1) Pour le moment, je suis très occupée par un prochain accrochage d'une exposition sur la Traversée des Andes dans la presse francophone de 1817 que prépare, sur ma suggestion, la directrice du Museo del Regimiento de Granaderos a Caballo, pour la Casa San Martín de Boulogne-sur-Mer.