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mercredi 3 septembre 2025

Le FACAFF, septième édition [à l’affiche]


Pour la septième année consécutive, hors COVID, le CAFF, bastion du tango contemporain et contestataire, réunit la famille de ce tango engagé dans le moment présent jusqu’au 27 septembre dans sa salle du quartier surnommé El Abasto, Sánchez de Bustamante, 772.

Ce soir, ce sera la Orquesta Típica Fernandez Fierro, propriétaire des lieux, qui ouvrira les festivités.

Un programme riche, varié, avec d’excellents artistes, pour des prix très raisonnables par les temps qui courent.

Entrée : sans réservation, achetée le soir même au guichet : 3 500 $ ARG,

avec réservation : 3 000 $ ARG
Entrée gratuite pour les retraités et à moitié prix pour les étudiants qui payent une seule place pour deux personnes.

"Tango que m'a rendu actuel", dit le gros titre
en paraphrasant le titre d'un classique du tango :
Tango que me hiciste mal (Tango qui m'a fait mal)
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Página/12 salue le festival par un article à la Une de son supplément culturel quotidien, Cultura & Espectáculos, avec une photo de une où l’orchestre s’est fait une allure patibulaire… Peut-être pour faire peur aux deux affreux de la Casa Rosada, Mileí et sa frangine !

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de la Revista El Abasto, qui présente l’ensemble du programme
visiter le site du CAFF

samedi 28 juin 2025

La Empoderada à la Ciudad Cultural Konex ce soir [à l’affiche]

Ce soir, samedi 28 juin 2025, à la Ciudad Cultural Konex, un complexe militant à Buenos Aires, l’ensemble féminin tanguero la orquesta atípica La Empoderada se produira pour présenter un nouveau spectacle, intitulé Manifiesta.

Le placement est libre, sans numérotation mais en deux catégories de prix : 13 000 et 18 000 pesos argentins.

Le tango reste dominé par les hommes dans le domaine de la composition et des instruments. La mixité est plus visible dans le chant et les ensembles féminins se font de plus en plus nombreux mais restent une exception.

Il faut donc découvrir la musique de La Empoderada (celle qui peut) en allant visiter leur site et leur chaîne You Tube.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12

vendredi 20 juin 2025

Ce soir au CAFF, un récital consacré à José María Contursi [à l’affiche]

Cette photo des deux chantuers sert d'affiche au spectacle de ce soir


Ce soir, au Club Atlético Fernandez Fierro (le CAFF, pour les intimes), dans le quartier tanguero de El Abasto, où vécut Carlos Gardel, se tiendra un récital à deux voix et plusieurs instruments intégralement consacré au répertoire écrit par le poète José María Contursi, surnommé Katunga (1911-1981), à qui l’on doit Gricel, Como dos extraños, Toda mi vida, Sombras nada más, Verdemar ou Esta noche de copas, des chefs d’œuvre sur lesquels de nombreux danseurs s’élancent sur la piste par chez nous sans trop savoir de quoi on parle…

Walter Romero et Patricia Malanca seront accompagnés par un ensemble dirigé par le guitariste et pianiste (et compositeur à ses heures) Hernán Reinaudo, qui a orchestré le récital.

Rendez-vous ce soir, vendredi 20 juin 2025, à 20h (ouverture des portes), rue Sánchez de Bustamante n° 772, à Buenos Aires, pour un concert qui devrait commencer à 21h.

Prix des places : 15 000 pesos argentins.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12
accéder aux pages consacrées à José María Contursi dans l’encyclopédie en ligne argentine, Todo Tango (en espagnol).

jeudi 8 mai 2025

Un projet pour le Museo Casa Carlos Gardel et tout le quartier ? [Troesmas]


Walter Santoro est un homme d’affaires à succès qui s’est pris de passion pour Carlos Gardel, son œuvre et son histoire. Les deux héritières de Armando Delfino, l’impresario et l’homme de confiance de Gardel, qui s’est occupé de sa succession, dans la seconde moitié des années 1930, puis de celle de sa mère, Berthes Gardés, décédée en 1943, qui l’a institué son héritier, lui ont remis tout ce qui reste de son patrimoine : meubles, photos, manuscrits, partitions, disques, vêtements...

Pour conserver ce précieux dépôt, au lieu de se l’approprier sans autre forme de procès, il a créé la Fondation Carlos Gardel qui en est propriétaire (dit-il) et dont il est le président. Dans La Prensa, il décrit aujourd’hui un projet très cohérent et plutôt séduisant pour restaurer la maison où Gardel a vécu ses dernières années à Buenos Aires dans l’état où le chanteur l’a connue et déployer des projets gardeliens dans l’ensemble du quartier, qui est celui qui a vu grandir Gardel et où son talent artistique a percé. La maison est devenue un musée public qui dépend du ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires. Il y a quelques années, cette tutelle a procédé à une pseudo-amélioration muséographique qui a détruit tout ce qu’il restait entre ces murs de la présence de Gardel et de sa mère : la maison est devenue un endroit sans aucune âme, aux espaces aseptisés et fonctionnels entre des murs uniformément blanchis, avec, unique atout du musée si l’on peut utiliser ce terme flatteur, des postes d’écoute à la demande. Un atout d’une faiblesse insigne puisque n’importe qui peut écouter les mêmes enregistrements n’importe où et même chez soi grâce à Internet où tout est répertorié. Ces travaux ruineux, qui ont bien dû faire la fortune de quelqu’un, ont donc abouti à un appauvrissement spectaculaire du musée qui n’a plus rien d’un domicile ni d’un creuset artistique alors qu’avant cette catastrophe institutionnelle, Gardel restait fortement présent dans cette maison qu’il avait habitée. J’en sais quelque chose : j’y ai fait une présentation de mon premier livre, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins. En 2010, c’était un lieu magique !

Santoro voudrait donc revenir en arrière et reconstituer avec la plus grande exactitude ce qui a été ainsi détruit : remettre les papiers peints tels qu’ils sont attestés sur les photos et remettre à leur place dans la bonne pièce les meubles qui permettront aux visiteurs de se figurer le mode de vie finalement très simple de ce grand artiste qui avait pourtant fait une fortune légendaire.

Malheureusement pour ses projets, Santoro ne s’exprime presque jamais ailleurs que dans les colonnes de La Prensa, ce qui l’écarte radicalement du monde tanguero, qui s’inscrit plutôt à gauche (péroniste) tandis que ce journal a pour lectorat l’aile la plus réactionnaire de la droite catholique pour laquelle il n’hésite pas à verser, assez souvent qui plus est, dans les théories complotistes les plus rances (sur le covid, sur les vaccins, sur le climat, sur le pape François, sur les personnalités de gauche, etc.). Or Gardel se situait à l’opposé de tout cela… Pourtant, dans cette interview, Santoro se plaint aussi de ne pas avoir l’oreille des élus de droite qui font la pluie et le bon temps depuis plusieurs mandats à la tête de la Ville et qui ne répondent même pas à ses propositions. Celles-ci ne sont donc accueillies et soutenues ni à droite ni à gauche !

Et pourtant ce qu’il propose est loin d’être idiot. Sa stratégie quant à elle est très probablement erronée et le public qu’il touche ne doit pas non plus être le bon !

© Denise Anne Clavilier


Pour en savoir plus :
lire l’article de La Prensa

jeudi 19 septembre 2024

Festival Osvaldo Ruggiero en ligne et en public [à l’affiche]

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Ce soir, jeudi 19 septembre 2024, commence à Buenos Aires le deuxième festival Osvaldo Ruggiero consacré au bandonéon. L’événement porte le nom d’un des plus célèbres bandonéonistes de l’orchestre de Osvaldo Pugliese (1905-1995).

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La Fábrica Argentina de Tango a ouvert les festivités hier soir sur sa chaîne Youtube (tango.fabrica) tandis que ce soir et demain, tout le monde est invité à venir écouter les artistes à la Academia Nacional del Tango, sur Avenida de Mayo, dans le quartier de San Nicolás.

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Samedi, on change de lieu : concert au CAFF, au milieu de l’Abasto, le quartier de Gardel et de Troilo !

© Denise Anne Clavilier

vendredi 3 mai 2024

Ce soir, un orchestre de guitares présente son disque au CAFF [à l’affiche]


Ce soir, vendredi 3 mai 2024, à 21h, Guitarras de UNA présente son disque au CAFF, la salle de concerts et d’activités culturelles de la Orquesta Típica Fernández Fierro, dans le quartier de l’Abasto.

Avec humour mais aussi en guise de défi lancé à ce gouvernement sans majorité qui méprise la culture, le groupe a intitulé son album : Tangos inútiles.

Prix des places : 5 000 $ ARG

Détail intéressant : cet ensemble s’est formé à la Universidad Nacional de las Artes, une école supérieure qui rassemblent tous les arts, notamment du spectacle, et de très nombreux chercheurs sur ces disciplines artistiques, leur histoire, leur sociologie, leurs réalités anthropologiques…

L’une de ces universités que l’actuel gouvernement est en train d’abandonner en ne les finançant plus qu’à hauteur des budgets de l’année dernière, à moitié absorbés par l’inflation à 200 %/an.

Página/12 publie ce matin une interview des artistes.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

mardi 30 avril 2024

Le CAFF souffle ses vingt bougies demain [à l’affiche]

La photo représente l'intérieur de la salle
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Demain, mercredi 1er mai 2024, le CAFF (Club Altético Fernández Fierro), qui est comme son nom ne l’indique pas une salle de concert aménagée dans un ancien garage automobile, fêtera ses vingt ans d’existence, dans le quartier de El Abasto, un peu au nord de la maison de Carlos Gardel, aujourd'hui un musée de la Ville Autonome de Buenos Aires.

Ce sera une belle fête à laquelle participeront des artistes comme les chanteurs Cucuza Castiello et Dema ainsi que le murgueriste Ariel Prat, avec la Orquesta Típica Fernández Fierro, dont c’est le port d’attache.

LA OTFF est une coopérative de musiciens qui gèrent leur propre lieu et toutes les activités artistiques du groupe sur le modèle de la référence du tango engagé à fond de gauche : le Maestro Osvaldo Pugliese, l’un des grands compositeurs du tango devenu aujourd'hui de répertoire.

La fête, probablement très hostile à Javier Mileí et à sa politique anti-culturelle et anti-sociale, se prolongera jusqu’au week-end.

Pour tout savoir sur l’événement et réserver des places, consultez le site Internet du CAFF où vous pourrez aussi écouter leur radio consacrée au tango contemporain, un tango novateur et inventif, dont le groupe est l'une figure de premier plan.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12, l’un des rares quotidiens nationaux qui suit la carrière de cet orchestre de tango contemporain.

samedi 4 novembre 2023

Ce week-end, 6e Festival porteño de Fado et de Tango à la ANT et au CAFF [à l’affiche]

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Ce week-end, en fin de journée, ce samedi 4 novembre 2023, rendez-vous à la Academia Nacional del Tango, Avenida de Mayo 833, 1er étage, pour la première soirée du Festival porteño de Fado y de Tango que parraine l’ambassade du Portugal en Argentine.


Au programme, une conférence (ci-dessus) sur les deux genres et leurs deux personnalités emblématiques, Amália Rodrigues et Carlos Gardel, que donnera Gabriel Soria qui cumule les missions de président de la Academia Nacional del Tango et de directeur du Museo Casa Carlos Gardel, situé dans le quartier de Abasto, à Buenos Aires. L’Ambassadeur portugais sera présent.


Demain, le festival déménage dans ce même quartier, un peu au nord, au Club Atlético Fernández Fierro (CAFF), Sánchez de Bustamante 772, avec un important programme musical à partir de 20h (ouverture des portes à 19h). Six artistes et groupes se succéderont sur la scène de cette salle typique du tango coopératif et populaire. Parmi eux, la pionnière du dialogue entre les deux genres, Karina Beorlegui, qui présentera son dernier disque en date, intitulé Encuentro Amália-Gardel.

L’entrée est libre et gratuite dans les deux cas, dans la limite des places disponibles.


© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 1 septembre 2023

Le FA CAFF commence ce soir [à l’affiche]


Le FA CAFF est un festival de tango qui se déroule tout au long du mois de septembre et se présente comme un pied de nez au festival officiel de la Ville de Buenos Aires qui s’achève ce week-end.

Un festival pour les artistes populaires que le programme du festival municipal laisse trop souvent dans l’ombre. FA CAFF est un festival consacré à un tango créatif, novateur, principalement local, contestataire aussi et fortement engagé du point de vue politique. Or l’engagement politique des artistes de tango ne va pas précisément dans le sens de l’actuelle majorité municipale (droite libérale en avant toute).

Comme on peut s’y attendre, seul Página/12 en parle aujourd’hui dans ses pages.

Les concerts vont se succéder au siège du CAFF, Sánchez de Bustamante772, dans le quartier de l’Abasto, au nord de l’avenue Corrientes, tous les soirs du jeudi au dimanche, à partir de ce soir, vendredi 1er septembre 2023, avec une soirée en plus, le mercredi 22 septembre prochain.

Les places sont à acheter via les plateformes de réservation et au guichet de la salle chaque soir.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 25 août 2023

Ariel Prat and friends au CAFF [à l’affiche]

Une une particulière du supplément culturel quotidien
de Página/12 : sans gros titre (peut-être une erreur de la rédaction en ligne)
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Ce soir, 25 août 2023 à 21 h, le murguero Ariel Prat termine au CAFF, Sánchez de Bustamante 772, dans le quartier de l’Abasto, une première série de récitals où il a partagé la scène avec des amis de longue date, chanteurs, compositeurs ou instrumentistes, en vue de la sortie d’un nouveau disque intitulé Pratanguero.

Une nouvelle série est d’ores et déjà annoncée en octobre.

Très engagé politiquement, à gauche toute, Ariel Prat a donné une interview à Página/12 qui s’achève sur les inquiétudes qu’il manifeste devant le risque de voir arriver au pouvoir une droite très proche de l’idéologie que défendait la dictature militaire, puisque les deux candidats en lice dans ce camp politique, Bullrich et Mileí, parlent l’un et l’autre d’annuler les peines de prison prononcées contre les sbires de la Junte et de détricoter tout ou partie du service public et du secteur non-marchand (santé, éducation, culture, etc.).

Prix des places : 2500 pesos avec réservation préalable

3000 $ ARG au guichet à l’ouverture des portes, à 20 h.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 9 juin 2023

Cucuza demain à Rondeman [à l’affiche]



Le chanteur Cucuza sera demain, samedi 10 juin 2023, à 21h, à Rondeman, Lavalle 3177, dans le quartier de l’Abasto, célèbre pour avoir abrité la crème du tango des années 1930 et 1940.

Il reviendra en deuxième semaine, le 17, même heure.

Il sera entouré de ses musiciens habituels.

A l’évolution de ses affiches, on constate à quel point il est maintenant une figure reconnue du genre à Buenos Aires. Et tant mieux parce que son talent le mérite.

© Denise Anne Clavilier

jeudi 18 mai 2023

Alejandro Guyot présente son nouveau disque à Rondeman Abasto [à l’affiche]


L’auteur-compositeur interprète de tango nuevo Alejandro Guyot (ci-dessus) sort son deuxième disque soliste, sous le titre La guerra es afuera (la guerre, c’est dehors).

Le premier album de la série s’appelait La guerra es adentro (la guerre, c’est dedans).

L’artiste présentera ce disque, un enregistrement public, ce soir, le jeudi 18 mai 2023, à 21h, à Rondeman Abasto, une salle de la rue Lavalle (parallèle à Avenida Corrientes), au n° 3177, dans le quartier de l’Abasto.

Prix des places : 1.800 $ ARG (certains sites de réservations prennent une commission).

Alejandro Guyot a les honneurs des pages culturelles de Página/12 ce matin et pourtant le supplément quotidien Cultura & Espectáculos est surtout consacré au Festival de Cannes.

Le disque est déjà à disposition du public sur certaines plateformes de streaming. N’hésitez pas à aller écouter ça...

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

samedi 11 mars 2023

Mix tango-fado ce week-end à Caras y Caretas [à l’affiche]


Ce soir, samedi 11 mars 2023, à 21 h et demain à la même heure, la chanteuse Karina Beorlegui présentera son premier disque, Encuentro Amália-Gardel, sorti il y a un mois sur toutes les plateformes, à la salle que le Centro Cultural Caras y Caretas anime dans le quartier de l’Abasto, connu pour avoir été celui où a grandi et a vécu Carlos Gardel.

Ce premier album alterne les tangos classiques, ceux de Gardel, avec de fados tout aussi classiques, immortalisés par Amália Rodrigues. C’est très beau et ça change des interprétations convenues.

Les deux soirées ont le soutien de l’ambassade du Portugal. La chanteuse a pu faire la promotion de son disque sur Canal de la Ciudad, la télévision publique de la Ville Autonome de Buenos Aires.



Prix des places : 2000 $ ARG au guichet ou à travers les plateformes de réservation de spectacle.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 28 octobre 2022

El Chino Laborde fête ses 25 ans de carrière au CAFF [à l’affiche]

Quelle affiche ! On ne voit presque pas son visage !


Ce soir, vendredi 28 octobre 2022, à 21h, au Club Atlético Fernández Fierro, Sánchez de Bustamante 772, le chanteur Walter Laborde, dit El Chino, fêtera ses 25 ans de carrière à défendre et illustrer le tango-canción tant de répertoire que de création contemporaine.

El Chino revient à ses premières amours puisque c’est au sein de la Orquesta Típica Fernández Fierro, l’orchestre résident (et propriétaire des lieux), dont il est l’un des fondateurs, qu’il a fait connaître son talent. Il y a quelques années, il a pris son autonomie et s’est lancé dans une carrière de soliste.

Après une première partie qui sera consacrée au tango, El Chino présentera son nouveau groupe, baptisé Côsmonos, un trio de rock argentin pour danser.

Entrée : 100 $ (c’est donné !). Réservation recommandée.

Le CAFF ouvrira ses portes à 20 h.

Prévoir les consommations en sus.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12
lire la présentation du concert sur le site Internet du CAFF.

jeudi 7 avril 2022

« Noche herida » ce soir au CAFF [à l’affiche]


Aujourd’hui, jeudi 7 avril 2022, et demain, à 21h, le groupe Bombay BsAs (pour Buenos Aires), ex-34 Puñaladas 1, présentera son nouveau disque, Noche herida (nuit blessée), inspiré par Buenos Aires sous confinement, au CAFF, Sánchez de Bustamante 772, dans le quartier emblématique de l’Abasto, où le tango a tant brillé à l’époque de Carlos Gardel, qui y a passé presque toute sa vie.

Entrée : 1 000 pesos argentins.

800 $ en cas de réservation à l’avance.


Ce groupe est un excellent représentant du tango underground dont on peut découvrir la musique en se connectant sur leur page Facebook.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :



(1) Ils ont abandonné ce nom, qui reprenait le titre d’un tango de la grande époque, dans les années 1930, un tango sur le monde interlope du ruisseau, parce que le texte de cette chanson, difficile à interpréter de nos jours, raconte le meurtre d’une femme de 34 coups de couteau. Ce en quoi nos générations ne voient plus un meurtre passionnel comme avant mais un féminicide où l’intimité du tueur et de sa victime est considérée comme une circonstance aggravante (et non plus le contraire). Ils ont voulu éviter que ce choix d’un nom, qu’ils ont porté pendant vingt ans, soit assimilé à une légitimation du crime, lequel est combattu de toutes leurs forces par tous les secteurs progressistes du pays, secteurs dont les cinq musiciens se réclament.

samedi 9 octobre 2021

FETAA : un nouveau festival militant à Almagro [à l’affiche]

 

Une affiche avec le nom de tous les artistes participants
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Deux coins de Buenos Aires, menacés par une gentrification galopante (la municipalité est à droite depuis plus de trois mandats), Almagro et Abasto, s’associent pour offrir à partir d’aujourd’hui et pendant trois jours un festival de tango militant pour la culture populaire authentique, l’égalité des genres et le soutien aux artistes, si durement touchés par les conséquences économiques de la crise sanitaire, qui fait peu à peu régresser la vaccination qui s’étend à tous les habitants, de tous âges (les enfants de plus de trois ans commencent à être vaccinés).

Le programme d'aujourd'hui, samedi
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Pendant ce long week-end (lundi sera férié), concerts de tango underground, milongas, cours divers et variés, conférences et tables-rondes, sous la présidence d’honneur du chanteur octogénaire Osvaldo Peredo, un vrai militant de gauche qui n’a jamais été attiré par le tango à touristes, certes un peu plus rémunérateur mais au prix de quelles concessions culturelles !

Voilà ce qu'est l'Abasto
Une image revendicative reprise
par la communication du festival

Un festival qui s’annonce féministe et social et qui revendiquera par tous les moyens le caractère populaire du quartier...

Le programme toujours bien fourni
de demain, dimanche
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La manifestation s’appelle Festival émergent de Tango de l’Abasto et d’Almagro (l’acronyme évoque un célèbre fromage grec, une bonne idée eu égard au caractère traditionnellement cosmopolite du coin) et convoque le souvenir du grand Carlos Gardel, qui a vécu toute sa vie dans ce district de Buenos Aires.

Le festival se distribue sur de très nombreux points : salles de spectacle, places et cafés...


Programme d'après-demain, lundi, jour férié
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© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

vendredi 1 octobre 2021

Chino Laborde et Dipi Kvitko présentent leur cinquième disque ensemble [à l’affiche]


Le chanteur Chino Laborde et le guitariste Dipi Kvitko présentent ce soir, vendredi 1er octobre 2021, à 21h, leur cinquième disque en duo, sobrement intitulé Tango Tango vol. 5, au CAFF, ce vieux garage transformé en salle de concert par la Orquesta Típica Fernández Fierro il y a une vingtaine d’années, dans le quartier de Gardel.

Les deux musiciens y seront à leur aise, Laborde a été très longtemps le chanteur de l’orchestre résident.

Ils ont accordé une interview à Página/12 comme pour un lancement ordinaire. Pourtant, l’ordinaire n’est pas encore tout à fait de mise à Buenos Aires, même si le spectacle vivant tend à reprendre sa place normale, malgré les masques, les jauges et l’impossibilité de se restaurer sur place, comme c’était la tradition avant la pandémie.

Prix des places : 700 $ pour une réservation en ligne (avec 150 pesos de plus pour le service).

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

jeudi 30 septembre 2021

Ce soir, au CAFF, ils auront tous quelque chose de Santiago [à l’affiche]


Ce soir, jeudi 30 septembre 2021, à 21h, le bassiste et compositeur de Santiago del Estero, Cristian « Mono » Banegas présentera son nouveau disque, intitulé Reminiscencias, dans lequel il s’intègre à la tradition musicale de sa région d’origine, marquée durablement par l’œuvre de son père, le musicien et compositeur Horacio Banegas.

Le disque, sorti en 2018, a déjà été récompensé par la profession (il a reçu le prix Gardel comme meilleur artiste masculin de folklore) mais c’est la première fois que Mono Banegas sera sur scène pour le présenter. Ce sera aussi son premier concert en vedette, lui qui est habitué à jouer dans un groupe, eu égard à son instrument, qui est rarement celui d’un soliste.

Dans une interview accordée à Página/12, l’artiste réfléchit à ce qu’est la tradition, à l’importance de la faire vivre et de la faire évoluer pour que cette musique d’une région dominée par la ruralité ne se fige pas en un objet muséal.

Le concert se tiendra au CAFF, dans le quartier de l’Abasto, sans restauration (à cause du protocole sanitaire).

Prix de l’entrée : 1 000 $ ARG dans le cas d’une réservation à l’avance (avec un surplus de 150 $ pour le service Internet).

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

vendredi 19 février 2021

Cucuza et son fils à nouveau sur scène ce soir [à l’affiche]


Ce soir, vendredi 19 février 2021, le chanteur Cucuza revient sur scène accompagné par son fils, Mateo Castiello, à la guitare.

Ce sera dans le quartier très tanguero de l’Abasto, celui où vivait Carlos Gardel et Aníbal Troilo entre autres grands artistes, avec des vrais gens et dans le respect des protocoles sanitaires imposés par la municipalité : tables de deux personnes maximum et pas plus de 70 spectateurs.

Et cette fois-ci, il n’est pas prévu que le concert soit retransmis en streaming.

© Denise Anne Clavilier

mercredi 27 janvier 2021

Le CAFF rouvre ses portes ce soir pour une poignée de spectateurs [à l’affiche]

Le gros titre "Volver" (revenir) est aussi le titre
d'un tango emblématique de Carlos Gardel,
le père du tango-canción qui vivait à quelques centaines de mètres
du lieu où le CAFF a déposé ses pénates


Le Club Atlético Fernández Fierro, la célèbre salle de résidence (1) de la Orquesta Típica Fernández Fierro dans le quartier de l’Abasto, à Buenos Aires, va rouvrir ses portes ce soir pour reprendre ses traditionnels concerts du mercredi soir après quasiment un an de fermeture sanitaire.

Seules 70 personnes pourront entrer pour profiter du concert de cette formation emblématique du tango underground qui se développait à grande vitesse à Buenos Aires depuis plus de 20 ans avant que la pandémie casse tous les élans artistiques et mette en danger les salles installées.

Pour compenser les pertes, l’orchestre jouera aussi le samedi, à cette époque de l’année où les musiciens entrent dans le pré-carnaval. Hélas, cette année, le mois de février n’offrira pas les occasions festives des années antérieures. Il n’y aura pas de carnaval au sens propre, même au cours des jours gras qui tombent en 2021 à la mi-février.

Pour fêter cette reprise si attendue, Página/12 en fait la une de ses pages culturelles du jour.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 avec l’interview de deux des musiciens de la OTFF



(1) Il s’agit d’un ancien garage réaménagé avec les moyens du bord par la petite coopérative orchestrale qui s’est inscrite dans la tradition militante du grand pianiste, compositeur et chef Osvaldo Pugliese.