Crédit photo : Monumento Nacional de la Bandera |
En
ce 20 juin, un jour férié, l'Argentine célèbre son drapeau, créé
en 1812 par le général Manuel Belgrano à Rosario. La fête a été
établie pendant la guerre civile espagnole pour lutter contre le
danger de déchirement des Argentins descendants d'Espagnols.
La Nación a publié l'information en une dans ses titres secondaires Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Traditionnellement,
le chef d'Etat se rend à Rosario pour la cérémonie officielle au
Monument National au Drapeau. Cette année, ce déplacement figurait
normalement sur l'agenda du président mais il en a été effacé
hier. En fait, à la veille d'engager le pays dans un nouvel emprunt
auprès du FMI et après une montée très brutale des prix à la
consommation à la suite du décrochage du peso face au dollar,
Mauricio Macri craint que des manifestations politiques hostiles
viennent gâcher la fête. Il a donc renoncé à présider l'hommage.
L'image d'Epinal de l'événement historique sur les bords du Río Paraná (que l'on aperçoit au fond) |
Triste
situation !
Et triste comportement d'un chef d'Etat qui semble ne
pas assumer les risques qu'il fait prendre à son pays et à sa
population la plus défavorisée alors que lui-même est riche et que nombre de ses ministres gardent leurs sous dans des comptes offshore !
Tout l'inverse de ce qu'ont fait, tout au
long de leur vie publique, les deux libérateurs que furent les
généraux José de San Martín (1778-1850) et Manuel Belgrano
(1770-1820).
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de La Nación
Ajout du 21 juin 2018 :
lire cet article de Página/12 sur la réaction du gouverneur socialiste de Santa Fe qui regrette l'absence du président hier à la cérémonie, alors qu'il avait mis tout en œuvre pour assurer le calme et la sérénité pour le président comme pour tous les participants,
lire l'article de La Prensa qui estime que la désertion présidentielle est une victoire des fauteurs de trouble
lire l'article de La Nación sur les 1500 agitateurs de l'opposition dont les services de renseignement auraient détecté la présence à Rosario (personne ne dit qu'ils avaient l'intention de brutaliser le chef d'Etat, juste de se manifester bruyamment)
lire l'article de La Nación sur la polémique déclenchée par l'absence du président hier à Rosario
Ajout du 21 juin 2018 :
lire cet article de Página/12 sur la réaction du gouverneur socialiste de Santa Fe qui regrette l'absence du président hier à la cérémonie, alors qu'il avait mis tout en œuvre pour assurer le calme et la sérénité pour le président comme pour tous les participants,
lire l'article de La Prensa qui estime que la désertion présidentielle est une victoire des fauteurs de trouble
lire l'article de La Nación sur les 1500 agitateurs de l'opposition dont les services de renseignement auraient détecté la présence à Rosario (personne ne dit qu'ils avaient l'intention de brutaliser le chef d'Etat, juste de se manifester bruyamment)
lire l'article de La Nación sur la polémique déclenchée par l'absence du président hier à Rosario