samedi 23 juin 2018

Surlendemain de catastrophe [Actu]

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Avant, il fallait supporter (1) un optimiste du but.
Mais maintenant, c'est l'heure de la nuit...
Messi est des nôtres.
Traduction © Denise Anne Clavilier

Avant-hier, l'équipe nationale argentine a été battue à plate-couture par la Croatie.
3 à 0. Cela rappelle quelque chose ! 
La sélection albiceleste s'est montrée désarticulée sur le terrain, sans cohérence, comme une mosaïque d'individualités et un gardien de but qui n'a pas semblé avoir le niveau d'un Mundial.

A la une de Clarín ce matin
"Le jour où l'Argentine a acclamé les buts du Nigéria"

Depuis, Messi semble avoir disparu. Toutes sortes de rumeurs circulent sur sa santé ou son état psychique. Réalité ou intox pour démobiliser l'équipe du Nigeria, dont l'efficacité décidera mardi, à Saint-Petersbourg, le sort de l'Argentine dans la suite de la compétition.

"Messi ne parvient toujours pas à surmonter la crise
Macri a pris contact avec Sergio Agüero pour apporter son appui"
Traduction © Denise Anne Clavilier

Miguel Rep a commenté cette situation peu commune pour le pays et particulièrement malheureuse à un moment où les Argentins ont besoin de réconfort et d'optimisme pour affronter les difficultés socio-économiques qui les attendent pour la énième crise de leur histoire. Il a choisi pour cela son personnage éternellement déprimé, voire dépressif, Lukas.

Pour aller plus loin :
lire l'éditorial de La Prensa, qui invite le coach Jorge Sampaoli de s'en aller tout de suite.

Ajouts du 24 juin 2018 :
lire cet article de La Prensa qui analyse la perte de confiance des joueurs dans leur entraîneur national
lire l'article de Clarín sur le même sujet
lire l'article de Página/12



(1) Il s'agit bien du verbe supporter tel qu'on l'emploie en bon français, dans le sens de tolérer. Le verbe soutenir, en sport, c'est hinchar (en Argentine, au Paraguay, en Uruguay) ou alentar (encourager).