Après avoir beaucoup
critiqué et méprisé la stratégie des Kirchner, mari et femme, qui avaient
restructuré la dette argentine, le gouvernement de Mauricio Macri
est contraint de passer par le même chemin. Le nouveau ministre des
Finances, qui était jusqu'à la semaine dernière celui de la
Province de Buenos Aires, a tenu hier une conférence de presse où
il a annoncé que le gouvernement allongeait ses délais de
remboursement de la dette intérieure et allait prendre langue avec
le FMI pour étaler les remboursements des 44 milliards de dollars qu'il
lui a empruntés depuis juin 2018.
Il faut croire que la
« formidable » manifestation de soutien à Mauricio
Macri, samedi dernier, dont la presse de droite a fait ses gros
titres le lendemain n'a pas convaincu grand et surtout pas la
commission du FMI qui se trouvait alors dans les murs de la Casa
Rosada pour une visite « technique ».
La présidence sort donc
sur une défaite complète : Mauricio Macri avait demandé en
prenant ses fonctions qu'on juge son action à sa capacité à
diminuer la pauvreté (elle augmenté d'environ un tiers) et affirmé
que l'inflation était le symptôme d'un gouvernement qui ne savait
pas gouverner (il a reçu un pays à environ 25% d'inflation
annuelle, elle dépasse maintenant les 50%). Il n'y a pas grand-chose
à ajouter.
Pour en savoir plus :
lire
l'article de Clarín