mercredi 17 août 2022

Le souvenir de San Martín en deux versions : rigolote ou très sérieuse [Actu]

Aujourd’hui, 17 août, les Argentins commémorent la mort de leur principal héros historique, le général José de San Martín (Yapeyú, en actuelle province de Corrientes, 1778 - Boulogne-sur-Mer, en France, 1850), protagoniste de la guerre d’indépendance entre 1812 et 1822 en Argentine, au Chili et au Pérou.

En Argentine, il a principalement laissé le souvenir de deux hauts faits, le combat de San Lorenzo en 1813 et la Traversée des Andes en 1817 qu’il entreprit pour libérer le Chili voisin retombé sous le joug colonial en octobre 1814.

Petit José fait des rêves
A Yapeyú, il rêve qu’il libère son peuple
Un maître d’école leur enseigne qu’à des milliers de kilomètres de là,
il y a des reliefs qu’on appelle montagnes,
quelque chose d’impossible à imaginer
dans ces terres des Guaranis (1)
Traduction © Denise Anne Clavilier

Página/12 traite ce souvenir patriotique avec la sensibilité et l’humour de son dessinateur, Miguel Rep (ci-dessus).

La Prensa et La Nación ont choisi le ton docte et révérencieux de quelques historiens en vue.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :

lire l’article de La Prensa sur l’action diplomatique de San Martín au début de son exil en Europe au milieu des années 1820
lire l’article de La Prensa sur l’ensemble de son action politique et militaire
lire l’article de La Nación sur ce dernier thème



(1) La scène est nécessairement fausse puisque José de San Martín a quitté Yapeyú à l’âge d’à peine trois ans et qu’il n’est donc jamais allé à l’école dans sa ville natale mais depuis le premier historien argentin, Bartolomé Mitre (1821-1906), on répète cette erreur à longueur d’années.