Aujourd’hui, 17 août, les Argentins commémorent la mort de leur principal héros historique, le général José de San Martín (Yapeyú, en actuelle province de Corrientes, 1778 - Boulogne-sur-Mer, en France, 1850), protagoniste de la guerre d’indépendance entre 1812 et 1822 en Argentine, au Chili et au Pérou.
En Argentine, il a principalement laissé le souvenir de deux hauts
faits, le combat de San Lorenzo en 1813 et la Traversée des Andes en
1817 qu’il entreprit pour libérer le Chili voisin retombé sous le
joug colonial en octobre 1814.
Página/12 traite ce souvenir patriotique avec la sensibilité et l’humour de son dessinateur, Miguel Rep (ci-dessus).
La Prensa et La Nación ont choisi le ton docte et révérencieux de quelques historiens en vue.
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa sur l’ensemble de son action politique et militaire
lire l’article de La Nación sur ce dernier thème
(1) La scène est nécessairement fausse puisque José de San Martín a quitté Yapeyú à l’âge d’à peine trois ans et qu’il n’est donc jamais allé à l’école dans sa ville natale mais depuis le premier historien argentin, Bartolomé Mitre (1821-1906), on répète cette erreur à longueur d’années.